À l’occasion du 5e anniversaire de la rencontre du pape François et di patriarche russe Cyrille, à Cuba, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a publié un tweet soulignant l’importance de cet événement, indique l’agence vaticane Fides le 13 février 2021.
Il a en effet écrit : « Nous faisons mémoire du 5e anniversaire de la rencontre historique, à La Havane, entre le pape François et le patriarche de Moscou et de toute la Russie, Cyrille. Cuba est heureux d’avoir accueilli cette rencontre historique. »
Le patriarche Cyrille et le pape François s’étaient rencontrés à Cuba le 12 février 2016. À cette occasion, ils ont signé une déclaration commune dans laquelle ils avaient exprimé la volonté de collaborer et de faire le nécessaire pour surmonter les divisions historiques existant.
Rappelons que le pape François a qualifié cette rencontre historique de « don de Dieu », en un « jour de grâce », dans son tweet: « Aujourd’hui est un jour de grâce, a-t-il écrit. Cette rencontre avec le Patriarche Cyrille est un don de Dieu. Priez pour nous. »
Le pape et le patriarche partagent un même souci de protéger les chrétiens d’Orient : il s’agit de « l’œcuménisme du sang », selon l’expression du pape François.
« Quelque 100 000 chrétiens seraient tués chaque année et 1,5 million sont persécutés », déplore Fides.
Le souci commun du pape et du patriarche – la défense des chrétiens d’Orient persécutés – a été au cœur de la déclaration commune: ils ont appelé ensemble la communauté internationale à agir pour éviter le départ des chrétiens du Moyen-Orient. Le pape et le patriarche ont signé cette Déclaration commune historique le 12 février 2016, à l’aéroport de La Havane.
Le pape a exprimé sa volonté de rencontrer le patriarche Cyrille en novembre 2015. Dans l’avion, à son retour d’Istanbul (Turquie), le pape François avait dit : « Je veux rencontrer le patriarche orthodoxe Cyrille; il peut décider où et comment et je viens! »
Le métropolite Hilarion, responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, a pour sa part indiqué que des orthodoxes ne souhaitaient pas que cette rencontre se tienne en Europe, parce que l’Europe est « le continent de la division des Églises », alors que ces rencontres « ne sont pas destinées à souligner les divisions, mais plutôt à en marquer la fin ». Ainsi, le Cuba a été choisie comme lieu de rencontre de deux chefs d’Églises.