Le card. Turkson @ END Fatima 2018

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Carême : «L’amour social», par le card. Turkson

Présentation du message du pape pour le carême 2021

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« Essayons de cultiver en nous l’amour, afin de pouvoir manifester ‘l’amour social’, invite le cardinal Peter Turkson : voilà notre projet! » Évoquant l’encyclique du pape Fratelli tutti, le cardinal ghanéen affirme: « Notre ‘amour social’ et une ‘civilisation de l’amour’ qui en découle doivent être enracinés et être un fruit de notre amour spirituel (amour de Dieu).  (…) L’intérieur doit être ce qui soutient l’extérieur ».

Le préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral a présenté le message du pape François pour le Carême 2021 lors de la conférence de presse qui a eu lieu le 12 février 2021, à la Salle de presse du Saint-Siège.

Sous le titre « Voici que nous montons à Jérusalem », le message du pape François pour le carême « rassemble et arrange les leçons de la passion, crucifixion et résurrection de Jésus en une triade de vertus théologales: foi, espérance et charité, et une triade d’exercices du carême: l’appauvrissement de soi (comme dans le jeûne et l’abstinence), la prière et la charité / l’aumône », explique le cardinal.

Ces deux triades, poursuit-il, « sont tissées ensemble pour former le message du pape cette année; et … ce sont des vertus et exercices que Jésus lui-même a vécus et a transmis à ses disciples »: « pour les rendre plus semblables au Christ! » Avec son message, « le pape François nous recommande les mêmes vertus et exercices que Jésus a enseignés à ses disciples ».

Le cardinal Turkson rappelle que le message de cette année « commence par une invitation à laisser la Parole de l’Écriture nous enseigner la vérité de Jésus: Fils de Dieu, qui pour nous s’est vidé pour devenir esclave, afin de révéler l’amour du Père pour nous ». Dans la vie, poursuit le cardinal, « nous nous vidons, lorsque nous abandonnons ce que nous chérissons ». « Ce n’est que par renoncement à soi-même, ajoute-t-il, que nous nous disciplinons pour pouvoir … reconnaître l’autre, prendre en compte ses besoins ».

Le préfet souligne que le carême est une « période de vie de la vertu théologale d’espérance » qui « nous dispose à rechercher le visage du Dieu de notre avenir dans la prière ». « Espérer, c’est parler de l’avenir; et parler de l’avenir, c’est parler de Dieu », note-t-il. Par la prière et la communion avec Dieu, « nous tirons une inspiration et une lumière intérieure pour devenir des rêveurs et des visionnaires d’un avenir meilleur, estime le cardinal: du temps renouvelé par la grâce de Dieu et la conversion de nous tous ».

Enfin, « quand l’espérance (en Dieu et sa grâce) stimule l’intellect et donne à la volonté tout son dynamisme, elles se manifestent en sortant de soi pour partager et favoriser le bien-être de tous: dans la charité ». Car c’est lorsque « l’activité humaine est inspirée et soutenue par l’amour / la charité qu’elle anticipe le royaume de Dieu sur terre », souligne le préfet. Et « nous pouvons résumer ici la vision de tous les exercices du carême »: cultiver l’amour à l’intérieur de soi-même « afin de pouvoir manifester ‘l’amour social’ ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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