« L’enfer tremble au son de la prière des pauvres », a affirmé une représentante de la fondation pontificale “Aide à l’Eglise en détresse” (AED) en présentant le message du pape François pour le carême, le 12 février 2021.
« Les persécutés sont l’élite de l’Eglise, et les servir n’est pas un devoir mais un honneur », a déclaré Marcela Szymanski, rédatrice en chef du rapport “Liberté religieuse dans le monde”, connectée depuis Bruxelles à la conférence de presse organisée par le Saint-Siège : « L’exemple de ceux qui préféreraient mourir plutôt que de renoncer à leur foi est inoubliable et difficile à comprendre. »
Alors que, d’après un sondage du Pew Research Center, « le sentiment religieux a augmenté dans la plupart des pays occidentaux durant la pandémie », la représentante de l’AED a alerté sur le fait que les chrétiens persécutés « ont encore besoin d’un soutien psychologique » après leur traumatisme. Il s’agit de leur dire « que leur long Calvaire vers la Résurrection n’a pas été vain ».
Ces chrétiens doivent parcourir « le long chemin de la réconciliation, pour obtenir une nouvelle relation durable dans la paix et l’harmonie, avec ce voisin qui (leur) a causé tant de douleur ».
L’amour de Dieu, a-t-elle ajouté, « est l’unique combustible qui conduit à pardonner la douleur de la perte de leurs enfants, de leurs mères, de tous leurs biens, de leur santé, de leurs projets ».
Marcela Szymanski a aussi souligné que « le sacrifice va de pair avec l’amour profondément enraciné, celui qui te fait tendre la main à tes frères et soeurs ».