Les enfants et les jeunes sont « des témoins joyeux et crédibles » de l’annonce de la Bonne Nouvelle, affirme Sœur Roberta Tremarelli, secrétaire générale de l’Œuvre pontificale de l’Enfance missionnaire : ils sont « capables de transmettre la beauté de la foi dans le Christ et de l’appartenance à l’Église ». « L’œuvre de formation et d’animation réalisée avec les enfants afin qu’ils soient témoins de l’Évangile est donc par suite fondamentale », souligne-t-elle.
C’est ce que Sœur Roberta a écrit dans l’éditorial du nouveau numéro du Bulletin de l’Œuvre, qui vient d’être publié et qui parle du témoignage, indique l’agence vaticane Fides ce mercredi 10 février 2021.
« Pour pouvoir être témoin de Jésus, écrit Sœur Roberta, il est nécessaire d’abord et avant tout de Le connaître, c’est-à-dire de L’avoir rencontré », d’avoir « fait une telle expérience de Lui qu’elle ait laissé fasciné, désireux de s’impliquer afin que d’autres Le rencontrent afin d’être heureux ».
Le nouveau numéro du Bulletin de l’Œuvre parle aussi de Mgr Charles de Forbin Janson (1785 – 1844), fondateur de l’Œuvre de la Sainte Enfance. « De nos jours, écrit Concha Fernández González, cette Œuvre continue à être indispensable parce que l’enfance est encore l’un des anneaux les plus faibles de la société : elle souffre de la faim, des guerres, des mauvais traitements, de l’exploitation sexuelle et par le travail, des maladies et du manque d’attentes vis-à-vis de l’avenir. »
Le Bulletin décrit de nombreuses expériences des enfants et des jeunes de l’Œuvre pontificale de la Sainte Enfance à travers le monde : les nouvelles proviennent des Directions nationales de Guinée-Bissau, de Tanzanie, d’Ouganda, du Burundi et d’Irlande.
Suzana Mané, de la mission de Cacine au sein du diocèse de Bafatá, en Guinée-Bissau, explique que « pour une fillette, être témoin de Jésus en Guinée-Bissau signifie vivre la Parole de Dieu dans les petites choses quotidiennes, respecter ses parents, participer à la catéchèse et aux mouvements catholiques et bien se comporter à l’école ».
Le Bulletin présente également la description de l’animation de l’Enfance missionnaire au Togo. Don Donald C.D. Fadaz, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires dans ce pays, raconte combien la pandémie a influencé les activités normales de l’Œuvre, même s’il a été possible de célébrer la Journée de l’Enfance missionnaire au niveau paroissial : les « posters » et les « dépliants d’exhortation à la prière, imprimés et distribués par la Direction nationale ont permis de vivre l’événement et de prier en communion avec l’Église universelle ». « En outre, explique-t-il, les émissions radiophoniques … ont permis de donner une forte résonance à la célébration et ont surtout permis de prier chaque jour pour les enfants et les jeunes, avenir de l’Église et de la société ».
