Mgr Eric de Moulins-Beaufort, capture @ KTOTV/YouTube

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« Guérir les esprits et les cœurs de toute trace d’antisémitisme », par Mgr de Moulins-Beaufort

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« D’une fraternité assassine à une fraternité réconciliée » (texte complet)

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« Guérir les esprits et les cœurs de toute trace d’antisémitisme et d’antijudaïsme est et sera la pierre de touche du chemin vers une véritable fraternité universelle », souligne Mgr Eric de Moulins-Beaufort, ce lundi 1er février 2021.

En effet, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) a reçu, pour un temps de travail suivi de la remise solennelle de la déclaration « Lutter ensemble contre l’antisémitisme et l’antijudaïsme sera la pierre de touche de toute fraternité réelle », le Grand Rabbin de France, Monsieur Haïm Korsia et le Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Monsieur Francis Kalifat. dans .

Le président de la CEF exprime ainsi le sens de l’élection d’Israël: « Nous avons compris que le peuple élu de Dieu n’était pas que le peuple de l’Antiquité, le peuple « porte-livres » de saint Augustin, mais le peuple juif d’hier et d’aujourd’hui, vivant, répandu à travers les nations, agissant aussi à travers l’État d’Israël. Nous voulons aider nos jeunes à grandir sans image toute faite autre que celle d’un frère aîné à rencontrer et à apprendre à connaître, souvent persécuté, fidèle à la Parole reçue. »

L’archevêque de Reims insiste sur l’importance de ce rapport au peuple juif dans la catéchèse et les homélie: « Nous appelons les prêtres et les diacres, eux qui prêchent chaque dimanche par l’homélie ; nous appelons les enseignants en théologie, ceux et celles qui étudient les Écritures saintes mais aussi ceux et celles qui étudient la théologie dogmatique ou fondamentale, à travailler toujours mieux à partir de ce regard nouveau. »

Et Mgr de Moulins-Beaufort évoque la fête de la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem par Marie et Joseph, célébrée demain, 2 février par les catholiques: « Dans le Temple, ils ne sont pas accueillis par le Grand Prêtre ni par un prêtre, mais par Syméon, un vieillard, et la prophétesse Anne, très âgée elle aussi, deux Juifs fidèles qui ne sont pas distingués par leur statut social mais par la vérité de leur existence, longuement façonnée et éprouvée. Syméon prend l’enfant et l’acclame comme « lumière qui se révèle aux nations et gloire d’Israël son peuple ». Cet enfant-là ne peut être l’un sans être l’autre. Plus il éclaire les nations, plus les nations s’en laissent éclairer, plus il est la gloire d’Israël, plus Israël est glorifié. »

Voici le texte complet de cette intervention.

AB

Allocution de Mgr Eric de Moulins-Beaufort

Monsieur le Grand Rabbin,

Monsieur le Président du Conseil représentatif des institutions juives en France,

Monsieur le Président du Consistoire,

Mesdames et Messieurs,

Vous tous qui représentez des institutions ou des réalités de la vie juive de notre pays, 

Et vous tous qui êtes ici, soit dans cette salle, soit reliés à nous par la télévision catholique KTO, ou par YouTube,

Vous recevoir aujourd’hui au sein de la maison de la Conférence de évêques de France est pour nous un honneur et une joie. Et votre venue éveille aussi un devoir, je le dirai.

Pour vous saluer aujourd’hui, je suis accompagné par les membres du Conseil permanent, j’ai pu vous les présenter tout à l’heure : les deux vice-présidents et 7 évêques choisis par l’ensemble de leurs pairs selon des critères variés pour assurer la continuité entre deux assemblées plénières. Le Conseil permanent se réunit un jour et demi ou deux jours et demi tous les mois. Nous vous accueillons donc au cœur de nos travaux ordinaires au service de l’Église en France et cela est significatif. Un tel événement n’avait pas encore eu lieu. Les rencontres un peu solennelles entre nous se sont tenues dans des endroits marqués par l’histoire. Cette maison-ci, plus modestement, regroupe donc, depuis dix ans, à peu près l’ensemble des services nécessaires à la vie de l’Église catholique en France. Certains d’entre vous la connaissent, d’autres la découvrent peut-être. Vous recevoir ici, vous qui représentez la diversité et la richesse des institutions et des œuvres du judaïsme en France, est un honneur, parce que c’est une marque de confiance que vous nous faites à nous, évêques catholiques. Même si cette rencontre ne marque pas un anniversaire solennel, même si elle ne veut pas être un moment d’importance universelle, comme avait pu l’être la déclaration de Drancy, le seul fait qu’elle s’inscrive dans la trame des contacts que nous tissons au fil des années mérite d’être remarqué. Cette trame s’enrichit progressivement des travaux que nous menons ensemble, des multiples contacts entre notre Conférence et les différentes instances de la communauté juive en France, notamment au travers de notre Service des relations avec le judaïsme, des rencontres qu’ont régulièrement le Grand Rabbin de France et le Président du Consistoire et le Président de la Conférence des évêques, dans le cadre fréquent désormais des relations de l’État avec les cultes et du CRCF, s’ajoutant aux liens variés que plusieurs évêques peuvent avoir avec vous ou avec d’autres rabbins ou responsables juifs dans leurs diocèses. En vous saluant, je réalise aussi la force des liens d’amitié que vous avez pu nouer au long des années avec des chrétiens, notamment des prêtres et des évêques, mais aussi toute sorte d’autres. Étant à l’origine un prêtre de Paris je sais combien l’amitié du Docteur Prasquier, de M. Raphy Marciano et d’Élie Wiesel ont compté pour le cardinal Lustiger ou le cardinal Vingt-Trois. Pardonnez-moi de ne pas citer tout le monde.

Le 23 novembre 2015, venant au collège des Bernardins remettre au cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, la Déclaration pour le Jubilé de fraternité à venir qu’avaient rédigée M. Jean-François Bensahel, le rabbin Philippe Haddad, le rabbin Rivon Krygier, M. Raphy Marciano, M. Franklin Rausky, vous aviez souligné, Monsieur le Grand Rabbin, que les 50 ans qui s’étaient alors passés depuis la déclaration conciliaire Nostra Aetate avaient été « habités ». Vous vouliez dire que la déclaration Nostra Aetate avait été suivie d’effet, que cette parole était devenue action. Je vous en remercie : ces paroles de votre part nous honorent et nous obligent. Et vous citiez ensuite la déclaration de Drancy et l’aide apportée par l’épiscopat français dans l’affaire du carmel d’Auschwitz. Mais il vaut la peine de mentionner aussi les rencontres qui jalonnent la vie ordinaire des diocèses et des paroisses, les voyages à Auschwitz justement auxquels vous faites participer des classes entières de l’Enseignement catholique, les visites de synagogues par des enfants du catéchisme, des liens entre prêtres catholiques et rabbins ou responsables des communautés juives. Que les relations entre nous puissent appartenir presque au tissu ordinaire des jours suscite la joie parce qu’il s’agit de la rencontre de deux frères, l’aîné et le cadet, tous deux issus du même père, tous deux nourris des mêmes sources initiales, deux frères qui ont été en rivalité profonde et qui apprennent à se regarder autrement et qui découvrent aussi celui qui les a engendrés dans une lumière nouvelle. Telle est notre joie ici et maintenant, en vous accueillant tous.

Je voudrais reprendre les propos qu’un prêtre d’une paroisse parisienne – et cela pour dire l’ordinaire – a tenus il y a quelques années, alors qu’il avait été invité, au nom d’une amitié nouée lors de voyages à Auschwitz, à venir sous la tente lors de la fête de Soukkot. Ce prêtre est pour moi un ami, ses propos expriment ce qui est, ou devrait être, le pain évident de nos relations. Après avoir rappelé la recommandation que fit Gamaliel, au milieu du Sanhédrin, à en croire saint Luc dans les Actes des Apôtres, à propos des tout premiers chrétiens, qui étaient des Juifs bien sûr, ce prêtre commentait : « Notre présence aujourd’hui après deux mille ans, n’est-elle pas un signe de l’œuvre que Dieu fait dans le cœur de tous les hommes, lui qui envoya Jonas vers les païens de Ninive ? » C’est cette compréhension-là que la Déclaration pour le Jubilé de fraternité à venir traduisait en affirmant que nous avions, Juifs et chrétiens, « pour espérance suprême que l’histoire des hommes a un même horizon, celui de la fraternité universelle d’une humanité rassemblée autour du Dieu Un et Unique ». Le prêtre que je cite ajoutait : « Ici, je me dois de témoigner de l’amour profond que nous portons au peuple élu à qui appartiennent l’adoption filiale, la gloire, les alliances, la Torah, le culte, les promesses, les patriarches (Rm 9, 4-5), et pour nous dont est issu Jésus de Nazareth, surgeon sorti de la souche de Jessé (Is 11, 1). Car l’Évangile le proclame : « Le salut vient des Juifs » (Jn 4, 22). Ceci fait que toute atteinte, disait toujours ce prêtre, portée au peuple juif par les chrétiens est une blessure que nous nous infligeons quelque part à nous-mêmes, et qu’avec vous nous condamnons tout acte d’antisémitisme d’où qu’il vienne » 1 . Je fais miennes sans réserve ces paroles et je le fais au nom des membres du Conseil permanent ici réunis mais je voudrais, en leur nom aussi, ajouter encore quelque chose.

Il me semble que nous pouvons conjointement préciser ce qu’est l’espérance de la fraternité universelle. Nous savons, nous, que la fraternité est donnée au point de départ, elle est donnée par le Père, mais les frères doivent toujours se confirmer mutuellement dans cette dignité. Les frères se jalousent, ils doivent se réconcilier. Ils doivent passer, je reprends, Monsieur le Grand Rabbin, une de vos formules, « d’une fraternité assassine » à une « fraternité réconciliée ». Et vous ajoutiez: « Dieu est heureux quand ses enfants sont réunis ». Les chrétiens ont appris de l’histoire qu’il est redoutable d’être un groupe dominant, car ce groupe risque de devenir oppresseur : la force de cohésion d’un groupe a du mal à supporter ce qui ne s’y laisse pas entraîner. Il est tentant d’exiger de tous les frères qu’ils interprètent l’héritage de la même façon. À la lumière de l’histoire, nous pouvons dire aujourd’hui qu’il est bon que l’humanité reste traversée de différences de religion : elles doivent être acceptées, le jeu entre elles dessine l’aventure spirituelle de tout être humain et de l’humanité entière. Elles nous obligent, ces différences, à chercher notre unité, non pas dans la ressemblance évidente, extérieure, mais dans le travail intérieur auquel nous consentons. Elles nous évitent de croire que nous serions arrivés au but, que l’humanité aurait achevé son travail, que l’œuvre de rassemblement puisse se clore ici-bas.

Il y a un aîné et il y a des cadets. Il est rude pour l’aîné de comprendre un jour qu’il lui faudra partager avec les cadets. Il est douloureux pour les cadets d’accepter de devoir leur héritage non seulement à la bonté du Père mais aussi à la générosité de l’aîné. Car l’héritage de Dieu ne se divise pas en de multiples parts, il ne se distribue pas en apanage : tous y ont part et chacun a tout. Nous contemplons, nous chrétiens, ce mystère en Jésus, le Fils unique, le Bien-aimé qui n’a pas honte d’être appelé notre frère à nous les humains. Mais tout est dit, je vous cite encore, permettez-le-moi, Monsieur le Grand Rabbin, dans le nom de Yehuda, fils de Jacob et de Léa, dont vient le mot « judaïsme » et qui veut dire : « Je remercie ».

Voilà ce qui me conduit, Mesdames et Messieurs, à des considérations plus graves. Car, en ce jour, ne nous réunissent pas seulement des motifs de joie. Les motifs d’inquiétude sont nombreux, ils sont récurrents. Nous ne pouvons pas tout bonnement nous féliciter sans retenue des pas franchis les uns vers les autres, les uns avec les autres.

Les actes antisémites sont nombreux, ils sont trop nombreux: ceux des attentats, bien sûr, et je voudrais mentionner ici Jonathan Sandler et ses enfants [Gabriel, 4 ans, et Arieh, 5 ans, ndlr], ainsi que Myriam Monsonego [7 ans, ndlr], tués à Toulouse en 2012, et dont l’assassinat marque sans doute une sorte de point d’inflexion dans le drame de l’antisémitisme dans notre pays. Et puis il y a aussi l’antisémitisme du quotidien, vous nous en avez parlé, nous en avons parlé tout à l’heure, quand vous avez rencontré, Monsieur le Grand Rabbin, Monsieur le président, le Conseil permanent.

L’expression antisémite a en effet retrouvé une vigueur inattendue. Elle n’avait jamais disparu, nous le savons ; elle trouve dans les réseaux sociaux des vases d’expansion que rien ne limite vraiment. Notre pays est un pays divisé, fracturé. Certains ont le sentiment d’être privés de leur destin. La tentation de chercher une cause est grande. Désigner un bouc émissaire est une grande tentation et l’Église catholique, de sa longue et dramatique histoire, a appris que le peuple juif, le peuple élu, le peuple aîné de l’Alliance, celui qui porte l’Alliance au nom de tous les autres et en faveur d’eux tous, est facilement désigné pour ce rôle.

La jalousie à l’égard de l’aîné traverse l’histoire. C’est pourquoi nous voulons l’affirmer aujourd’hui solennellement: guérir les esprits et les cœurs de toute trace d’antisémitisme et d’antijudaïsme est et sera la pierre de touche du chemin vers une véritable fraternité universelle. La déclaration que nous allons signer dans un instant devant vous veut marquer l’engagement des évêques de France.

Il faut la vigilance des lois, mais elle n’y suffira pas ; il faut les rappels de la morale, mais ils n’y suffiront pas. Il ne suffit pas d’en appeler à la fraternité universelle : celle-ci n’existe réellement que dans le regard porté sur la chair et l’esprit des uns et des autres et le paradigme de ce regard est le regard porté sur Israël, le peuple qui a reçu la Parole de Dieu, la Loi qui libère et fait grandir. Nous l’avons appris non seulement dans le ciel des idées qu’il faut explorer cependant, mais aussi par des personnes qui ont vécu dans leur chair et dans leur esprit, selon des modes divers, le grand drame de la relation entre les frères. Je voudrais citer ici le cardinal Lustiger et aussi le Père Dujardin ou le Père Desbois, comme le cardinal Decourtray que nous avons mentionné. Nous travaillons à renouveler ce regard, nous autres, catholiques, en veillant au contenu de nos livres de catéchèse : c’est un des rôles essentiels du service « Catéchèse et Catéchuménat » de cette Maison, pour ce qui concerne les publications et aussi les formations. Quels mots emploie-ton, quelles images, quels concepts ? Nous avons compris que le peuple élu de Dieu n’était pas que le peuple de l’Antiquité, le peuple « porte-livres » de saint Augustin, mais le peuple juif d’hier et d’aujourd’hui, vivant, répandu à travers les nations, agissant aussi à travers l’État d’Israël. Nous voulons aider nos jeunes à grandir sans image toute faite autre que celle d’un frère aîné à rencontrer et à apprendre à connaître, souvent persécuté, fidèle à la Parole reçue. Nous regrettons bien sûr de toucher si peu de jeunes aujourd’hui mais nous espérons aider ceux-là à être dans leurs générations des artisans de la fraternité. Nous appelons les prêtres et les diacres, eux qui prêchent chaque dimanche par l’homélie ; nous appelons les enseignants en théologie, ceux et celles qui étudient les Écritures saintes mais aussi ceux et celles qui étudient la théologie dogmatique ou fondamentale, à travailler toujours mieux à partir de ce regard nouveau.

Demain, nous autres catholiques, fêterons la présentation de Jésus au Temple. L’épisode est raconté par le seul saint Luc, le moins juif des évangélistes. Il rappelle que Marie et Joseph et Jésus, donc, enfant porté par ses parents, ont respecté la Loi avec amour, avec précision, sans se dispenser d’un iota de ses préceptes. Dans le Temple, ils ne sont pas accueillis par le Grand Prêtre ni par un prêtre, mais par Syméon, un vieillard, et la prophétesse Anne, très âgée elle aussi, deux Juifs fidèles qui ne sont pas distingués par leur statut social mais par la vérité de leur existence, longuement façonnée et éprouvée. Syméon prend l’enfant et l’acclame, je cite l’Evangile, comme « lumière qui se révèle aux nations et gloire d’Israël son peuple ». Cet enfant-là ne peut être l’un sans être l’autre. Plus il éclaire les nations, plus les nations s’en laissent éclairer, plus il est la gloire d’Israël, plus Israël est glorifié. Car nous avons, Monsieur le Rabbin, Monsieur le Président du CRIF, Monsieur le Président du Consistoire, Mesdames et Messieurs qui présidez des institutions ou des œuvres importantes du judaïsme français, nous avons une tâche commune à mener au service de l’humanité entière : nous savons, nous, que Dieu a parlé aux humains, que sa lumière est avant tout une parole. Il les appelle, Il les met en marche, et cette parole donne aux humains de parler, elle fait que nous avons des choses à dire, à proclamer, à chanter, à discuter. Un évêque décédé il y a quelques années, qui fut acteur discret mais certain du nouveau regard entre nous, Mgr Francis Deniau, alors évêque de Nevers, l’a dit admirablement en octobre 2006 dans une conférence insuffisamment connue mais remarquable, et je le cite 2 : « Cette référence à une Transcendance qui ne se laisse pas replacer dans la cohérence de l’univers, qui rompt l’ordre du monde, qui ne se laisse approcher que dans l’humilité de la vérité persécutée, pour reprendre le mot de Levinas 3 , Juifs ET chrétiens, nous pouvons en porter le témoignage ensemble, avec la crédibilité que peut nous donner ce témoignage commun dans une différence irréductible. » Et j’ajoute, le psaume le dit : « Dieu a dit une chose, deux choses que j’ai entendues » 4. Nous pouvons essayer de l’entendre aussi de cette manière. Je vous remercie.

 

Mgr Éric de Moulins-Beaufort,

archevêque de Reims,

président de la Conférence des évêques de France

 

NOTES

1 P. Stéphane Biaggi, dans Les Cahiers de Saint-François-de-Sales/novembre-décembre 2014, p. 23-24.

2 Dimanche 29 octobre 2006, Colloque de l’ AJCF et du B’nai B’rith sur le thème : « Judaïsme et Christianisme : un pas vers la reconnaissance mutuelle », texte paru dans Sens, n°7/8, 2007

3 Emmanuel Levinas, « Un Dieu Homme ? », Semaine des Intellectuels catholiques, 6-13 mars1968 ; publiée dans le recueil Qui est Jésus-Christ?, Editions Desclée de Brouwer, reprise dans Entre nous, Paris 1991.

4 Ps 61 (62), 12.

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