Aux États-Unis, l’exécution de Lisa Montgomery, femme handicapée mentale de 52 ans qui a reçu une injection létale le 12 janvier 2021, soulève de nombreuses condamnations, indique Vatican News. Très engagée contre la peine de mort, la communauté catholique Sant’Egidio parle d’un « désir de vengeance « légale », qui n’a rien à voir avec la justice, qui est toujours un combat pour la vie ».
Dans une note parue lundi 11 janvier, Sant’Egidio demandait « d’arrêter l’exécution, dans la conviction qu’il n’y a pas de justice sans vie ». L’organisation avait organisé une veillée de prière en ligne promue par le Catholic Mobilizing Network à Rome, le 12 janvier.
« L’horreur de cette mort ne guérit pas les blessures causées par la violence, lit-on dans un communiqué publié par Sant’Egidio, mais injecte des doses de haine et de désespoir dans une société qui a plutôt besoin de raison, d’une justice réhabilitante, de miséricorde et de pardon. »
Lisa Montgomery avait passé 16 ans dans les couloirs de la mort du pénitencier fédéral de Terre-Haute dans l’Indiana après avoir tué une femme enceinte afin de lui voler son fœtus. Une de ses avocates, Kelley Henry, a qualifié cette exécution de « vicieuse» et a également précisé que Lisa n’avait même pas été autorisée à faire une prière avec son conseiller spirituel avant sa mort.