Soupe populaire, sans-abri © Réseau mondial de prière du pape

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« Économie de François » : « Contribuer à un projet de société plus juste »

Témoignage de l’Italienne Micol Bonapace d’ATD Quart Monde

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« J’ai décidé de contribuer à un projet de société plus juste où le respect de l’être humain et les ressources limitées de la Terre sont les fondements du vivre ensemble, où personne n’est exclu », affirme Micol Bonapace de Turin (Italie).

Elle est intervenue dans la vidéo « Écouter le cri des plus pauvres pour transformer la terre », éditée par le Mouvement international ATD Quart Monde, dont elle fait partie, à l’ouverture du forum international des jeunes économistes et entrepreneurs « L’Économie de François » qui s’est ouvert, en ligne, ce jeudi 19 novembre 2020.

Micol Bonapace est une volontaire permanente d’ATD Quart Monde depuis plusieurs années : « C’est bien plus qu’un travail, note-t-elle, un vrai choix de vie en accord avec mes valeurs et mes idéaux. »

Le choix d’une « vie sobre » à travers le volontariat permanent, explique-t-elle, « rompt avec une vision carriériste du travail, du profit et de la propriété, revendiquant un autre monde possible, plus vivable, construit à partir des réalités des personnes vivant dans la précarité ».

Les volontaires permanents d’ATD Quart Monde, « d’une quarantaine de nationalités différentes, reçoivent un salaire égal pour tous, ce qui leur permet de vivre modestement », raconte Micol. « Choisir une vie simple est très proche de l’idée d’une décroissance heureuse, car une consommation excessive a des conséquences dramatiques pour la planète et l’accumulation de richesses crée des inégalités. »

Les membres du Mouvement « ne sont pas seulement des hommes et des femmes d’action, mais aussi de réflexion », poursuit Micol : « Il existe de nombreux espaces qui favorisent l’intelligence collective, dans lesquels nous avons l’opportunité de réfléchir et de dialoguer sur ce que nous vivons avec des personnes en situation de pauvreté et il existe de nombreuses recherches scientifiques dans lesquelles des personnes vivant dans la pauvreté sont des chercheurs, en tant que détenteurs d’un savoir lié à leur expérience d’une vie précaire.»

La jeune Italienne conclut son témoignage par un appel au travail commun : « Vous qui êtes réunis au nom de l’économie de François, dit-elle, des personnes vivant dans l’extrême pauvreté vous attendent dans les endroits les plus méconnus et isolés pour construire ensemble des chemins différents, pour construire la Terre de demain où personne ne sera laissé en arrière. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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