« La guerre est un déni de tous les droits et une attaque dramatique contre l’environnement », a écrit le pape François dans un tweet, à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé, célébrée le 6 novembre 2020.
« Si l’on veut parvenir à un véritable développement humain intégral pour tous, il faut poursuivre inlassablement nos efforts pour éviter la guerre », ajoute le pape.
Cette citation est extraite de son discours devant les membres des Nations unies, le 25 septembre 2015, durant son voyage aux Etats-Unis. Le pape appelait à « assurer l’incontestable état de droit et le recours inlassable à la négociation, aux bons offices et à l’arbitrage, comme proposé par la Charte des Nations Unies, vraie norme juridique fondamentale ».
Il affirmait aussi « qu’il existe un vrai ‘‘droit de l’environnement’’ pour un double motif » : « En premier lieu, parce que nous, les êtres humains, nous faisons partie de l’environnement. Nous vivons en communion avec lui, car l’environnement comporte des limites éthiques que l’action humaine doit reconnaître et respecter… En second lieu, parce que chacune des créatures, surtout les créatures vivantes, a une valeur en soi, d’existence, de vie, de beauté et d’interdépendance avec les autres créatures… Pour toutes les croyances religieuses l’environnement est un bien fondamental. »
L’ONU, qui a instauré cette journée en 2001, souligne que « les pertes en vies humaines civiles ou militaires, ainsi que les dégâts matériels dus aux conflits armés, sont depuis toujours comptabilisés. En revanche, l’environnement demeure souvent une victime silencieuse ». Et de dénoncer : « Dans le seul but de prendre un avantage militaire, par exemple, il arrive que l’eau des puits soit polluée, que des récoltes soient brulées, que des arbres soient abattus ou que des animaux soient tués. »