Préoccupé par les manifestations actuelles dans différentes régions du monde, le pape François invite les manifestants à veiller à ce qu’elles restent pacifiques, et il demande aux gouvernements d’écouter les aspirations de leurs concitoyens. Et il recommande aux Eglises locales de faire oeuvre de réconciliation.
C’est le second appel lancé par le pape après l’angélus de ce dimanche 13 septembre 2013, place Saint-Pierre. Il a auparavant lancé un appel à l’Europe pour les sinistrés du camp de Moria, à Lesbos et avant l’angélus il avait commenté l’évangile du pardon et appelé au refus des rancoeurs.
« Ces dernières semaines, a constaté le pape en italien, nous assistons partout dans le monde – dans beaucoup de régions – à de nombreuses manifestations populaires de protestations, qui expriment le malaise croissant de la société civile face à des situations politiques et sociales particulièrement critiques. »
Il en a appelé au sens des responsabilités des manifestants et des gouvernants: « Tout en exhortant les manifestants à présenter leurs préoccupations de manière pacifique, sans céder à la tentation de l’agressivité ni de la violence, j’appelle tous ceux qui ont des responsabilités publiques et gouvernementales à écouter la voix de leurs concitoyens et à répondre à leurs justes aspirations, en garantissant le plein respect des droits humains et des libertés civiles. »
Et puis le pape est revenu sur le thème de l’Evangile du dimanche, le dialogue et la réconciliation, à construire: « Enfin, j’invite les communautés ecclésiales qui vivent dans ces contextes, à œuvrer, guidés par leurs pasteurs, en faveur du dialogue, toujours en faveur du dialogue, et en faveur de la réconciliation – nous avons parlé de pardon, de réconciliation. »
Les manifestations se poursuivent en Europe, notamment en Biélorussie, où s’est rendu Mgr Gallagher, et aussi dans plusieurs pays d’Amérique latine, Amérique latine, mais le pape n’a cité aucun pays.