Le pape François invite à « prier pour les étudiants qui sont privés si gravement du droit à l’éducation, à cause des guerres et du terrorisme ».
Le pape François a lancé cet appel à la fin de l’audience générale de ce mercredi 9 septembre 2020, après les synthèses de la catéchèse en différentes langues.
Il a rappelé que ce 9 septembre 2020 « on célèbre la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, dans le cadre de conflits armés ».
Le pape « exhorte la Communauté internationale à faire en sorte que les édifices qui devraient protéger les jeunes étudiants soient respectés ».
« Que ne manquent pas les efforts pour leur garantir des cadres sûrs pour leur formation, surtout dans des situations d’urgence humanitaire », insiste le pape.
La décision de faire du 9 septembre de chaque année la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre toute attaque a été prise à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU en mai dernier.
A noter que la résolution proclamant la Journée a été présentée par l’État du Qatar et coparrainée par 62 pays, lit-on sur le site de l’UNESCO.
« Les écoles doivent rester des lieux sûrs, exempts de conflits et de violence », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, en se félicitant de la décision de l’Assemblée générale. Elle a rencontré le pape François au Vatican en décembre 2018.
L’ONU donne des chiffres: « la situation critique de plus de 75 millions d’enfants et de jeunes de 3 à 18 ans vivant dans 35 pays touchés par la crise » et « leur besoin urgent d’un soutien éducatif », d’où des « préoccupations quant aux effets de la violence permanente sur ces enfants et sur leur capacité à accéder à l’éducation ».
La résolution de l’Assemblée générale « affirme que les gouvernements ont la responsabilité première de fournir une protection et d’assurer une éducation de qualité inclusive et équitable à tous les niveaux », en particulier à « ceux qui se trouvent dans des situations vulnérables ». Elle souligne en outre « la nécessité d’intensifier les efforts et d’augmenter le financement pour promouvoir des environnements scolaires sûrs et protecteurs dans les situations d’urgence humanitaire ». Elle appelle enfin « à s’abstenir de toute action entravant l’accès des enfants à l’éducation et à faciliter l’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé ».
En proclamant la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, les Nations unies « envoient un message clair concernant l’importance de préserver les écoles en tant que lieux de protection et de sécurité pour les élèves et leurs enseignants ». Cela « reste une priorité alors que les gouvernements continuent de lutter contre le Covid-19 qui a entraîné la fermeture d’écoles pour plus de 90% de la population scolaire et étudiante mondiale ».
