Angélus du 23 août 2020 © Vatican Media

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Angélus : solidarité avec ceux qui sont persécutés pour leur foi

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Paroles après la prière mariale (Traduction intégrale)

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Le pape a fait mémoire de ceux « qui encore aujourd’hui sont persécutés en raison de leur foi religieuse », lors de l’angélus de ce dimanche 23 août 2020.

Après la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a en effet évoqué la Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, célébrée la veille.

Il a aussi fait mémoire des 72 migrants massacrés le 2 août 2010 au Mexique, des victimes du séisme d’Italie centrale, et des populations du Nord du Mozambique souffrant du terrorisme.

Paroles du pape après l’angélus

Chers frères et sœurs,

On a célébré hier la Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions. Prions pour nos frères et sœurs, et soutenons aussi par la prière et la solidarité tous ceux – et ils sont nombreux – qui encore aujourd’hui sont persécutés en raison de leur foi religieuse. Nombreux !

Demain, 2 août, on fête le 10e anniversaire du massacre de 72 migrants à San Fernando, à Tamaulipas, au Mexique. C’étaient des personnes de divers pays qui cherchaient une vie meilleure. J’exprime ma solidarité aux familles des victimes qui aujourd’hui encore demandent justice et vérité sur ce qu’il s’est passé. Le Seigneur nous demandera compte de tous les migrants morts dans les voyages de l’espérance. Il ont été victimes de la culture du rejet.

Demain marquera aussi les 4 ans du séisme qui a touché l’Italie Centrale. Je renouvelle ma prière pour les familles et les communautés qui ont subi le plus de dégâts, afin qu’elles puissent avancer grâce à la solidarité et à l’espérance ; et je fais le vœu que l’on hâte la reconstruction, afin que les habitants puissent recommencer à vivre sereinement dans ces très beaux territoires des Apennins.

Je désire, en outre, renouveler ma proximité à la population de Cabo Delgado, dans le Nord du Mozambique, qui souffre à cause du terrorisme international. Je le fais en me souvenant vivement de la visite que j’ai accompli dans ce cher pays il y a environ un an.

Je vous salue tous cordialement, romains et pèlerins. En particulier, les jeunes de la paroisse de Cernusco sul Naviglio – ceux qui sont en jaune, là – partis de Sienne à vélo et arrivés aujourd’hui à Rome par la Via Francigena. Vous avez été courageux ! Et je salue aussi le groupe de familles de Carobbio degli Angeli (province de Bergame), venues en pèlerinage en souvenir des victimes du coronavirus. Et n’oublions pas, n’oublions pas les victimes du coronavirus. Ce matin j’ai entendu le témoignage d’une famille dont les grands-parents sont morts sans que l’on ait pu leur dire au-revoir, le même jour. Tant de souffrances, tant de personnes qui ont perdu la vie, victimes de la maladie ; et de nombreux volontaires, médecins, infirmiers, religieuses, prêtres, qui ont aussi perdu la vie. Souvenons-nous des familles qui ont souffert.

Et je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon appétit et au-revoir !

Traduction de Zenit, Anne Kurian-Montabone

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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