Académie pour la vie © Vatican Media

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L’Académie pour la vie s’inquiète d’un élargissement de l’IVG en Italie

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Donner « tout le soutien possible pour prévenir l’avortement »

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L’Académie pontificale pour la vie s’inquiète de l’évolution des Lignes de conduite sur l’avortement en Italie : l’IVG médicamenteuse pourra désormais avoir lieu chez soi et jusqu’à la 9e semaine (et non plus 7e).

Dans un texte publié ce 14 août 2020 par Vatican News, l’Académie réagit à une circulaire du Ministère de la Santé publiée deux jours plus tôt sur « une des questions les plus douloureusement déchirantes de la bioéthique ».

Le Saint-Siège invoque la loi de 1978 qui souligne le rôle des conseillers familiaux pour répondre aux « causes qui pourraient conduire la femme à l’interruption de leur grossesse ». L’Etat italien est ainsi appelé à « un engagement à donner vraiment à la femme (et au couple) tout le soutien possible pour prévenir l’avortement, dépassant les conditions de malaise, y compris économique, qui peuvent faire de l’IVG un événement plus subi que choisi ».

Mais l’Académie pour la vie déplore au contraire un « désengagement » qui « tend en réalité à faire porter toujours plus lourdement sur les épaules de la (seule) femme un geste qui laisse de profondes traces dans son histoire ».

Avec la nouvelle directive, l’Académie note un pas vers le « confinement dans la sphère privée d’un geste de grand impact émotionnel, social et moral ». Ainsi désormais l’expulsion du fœtus pourra advenir lorsque la femme est chez elle, et non plus à l’hôpital.

En outre, en repoussant le terme d’utilisation du médicament de la 7e à la 9e semaine, « l’intervention pourra avoir lieu dans une phase plus avancée de la grossesse, avec plus d’incertitude et de risque ».

L’Académie encourage à « ne pas renoncer à la recherche de modalités et d’instruments plus adaptés pour un projet partagé : accompagnement et soutien à la vie naissante (…) et aux familles restent le banc d’essai pour une société attentionnée et sensible qui sache construire son avenir avec sagesse et largeur de vue. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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