« En ces temps difficiles que nous sommes en train de vivre, je vous encourage à vous confier à la Divine Miséricorde et à l’intercession de saint Jean-Paul II » : à la veille du 15e anniversaire de la mort du pape polonais (2 avril 2005), son successeur l’a évoqué en saluant ses compatriotes à l’audience générale du 1er avril 2020.
Après sa catéchèse sur la 6e béatitude – « Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » – le pape François s’est en effet tourné vers les Polonais, s’inquiétant que « l’homme contemporain aperçoive des signes de morts devenus plus présents sur l’horizon de notre civilisation » : « Il vit toujours plus dans la peur, menacé au cœur même de son existence. »
« Lorsque vous vous sentirez en difficulté, que votre pensée courre vers le Christ : sachez que vous n’êtes pas seuls. Ils vous accompagne et ne vous déçoit jamais », a-t-il assuré.
Saint Jean-Paul II lui-même a indiqué le message de la Miséricorde divine comme son testament spirituel. Peu avant sa mort, il avait préparé une allocution pour le dimanche de la Miséricorde, 3 avril 2005, et il a voulu que le texte soit lu et publié en guise de message posthume : « Le Seigneur ressuscité offre en don à l’humanité, qui semble parfois égarée et dominée par le pouvoir du mal, par l’égoïsme et par la peur, son amour qui pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l’âme à l’espérance. C’est l’amour qui convertit les cœurs et qui donne la paix. Combien le monde a besoin de compréhension et d’accueillir la Divine Miséricorde ! »
En inaugurant le nouveau sanctuaire de la Miséricorde divine de Cracovie-Lagiewniki, le 17 août 2002, lors de son voyage en Pologne (16-18 août), il confiait l’humanité à la Miséricorde en disant : « Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l’homme trouvera le bonheur! Je confie ce devoir, très chers frères et sœurs, à l’Eglise qui est à Cracovie et en Pologne, et à tous les fidèles de la Divine Miséricorde, qui viendront ici de Pologne et du monde entier. Soyez des témoins de la Miséricorde! »
« C’est pourquoi, aujourd’hui, dans ce sanctuaire, a-t-il ajouté, je veux confier solennellement le monde à la Miséricorde divine. Je le fais avec le désir que le message de l’amour miséricordieux de Dieu, proclamé ici à travers sainte Faustine, atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur cœur d’espérance. Que ce message se diffuse de ce lieu dans toute notre Patrie bien-aimée et dans le monde. Que s’accomplisse la promesse solide du Seigneur Jésus; c’est d’ici que doit jaillir ‘l’étincelle qui préparera le monde à sa venue ultime’ (cf. Petit Journal, 1732, p. 576 éd. Apostolat de la miséricorde, Paris 2007). Il faut allumer cette étincelle de la grâce de Dieu. Il faut transmettre au monde ce feu de la miséricorde. »