Les photos de L’Osservatore Romano l’attestent: le pape François a rencontré, à la fin de l’audience du 8 janvier 2020, dans la salle Paul VI du Vatican, la jeune femme qui l’avait saisi par la main le 31 décembre place Saint-Pierre, provoquant un geste d’impatience de sa part.
Le pape venait de se recueillir auprès de la crèche de Noël et il a salué différentes personnes présentes derrière les barrières de sécurité en bois.
On voit sur la vidéo du Vatican que la jeune femme saisit la main du pape au moment où il s’éloigne: elle aurait pu le déséquilibrer. Il réagit en cherchant à se dégager par une tape sur les mains de la jeune femme.
Le lendemain, 1er janvier, le pape s’excuse publiquement, à l’angélus, de son geste d’ « impatience » et de son « mauvais exemple ».
Mais il est allé plus loin en désirant la rencontrer et en la saluant à la fin de l’audience huit jours après, de façon publique et non moins discrète.
Des observateurs au Vatican commentent que l’histoire finit bien, dans le style du pape François fait de « simplicité » et d' »humilité ».
Le Vatican ne confirme ni ne dément que la jeune femme soit chinoise et ait voulu demander au pape François de prier pour les chrétiens de Chine continentale.
La rencontre du 8 janvier a eu lieu avec l’aide d’un prêtre qui a servi d’interprète. Alors que le 31 décembre, avec la vidéo de Vatican YouTube, on n’arrive pas à comprendre ce que la jeune femme a dit à voix haute au pape François: lui-même semble ne pas avoir compris.
Sur cette vidéo on voit la jeune femme attendre tranquillement la venue du pape et, à son approche, faire lentement un signe de croix. Elle semble prier avant la rencontre, qui semble fortuite: d’habitude, les personnes qui se préparent à rencontrer le pape François lui glissent un message écrit s’ils ne parlent pas l’une des langues comprises par le Saint-Père.
En effet, le pape n’a pas salué toutes les personnes présentes, et toutes les personnes présentes ne savaient pas que le pape allait venir à cette heure-là se recueillir devant la crèche, après la célébration, dans la basilique vaticane, des premières vêpres de la fête de Marie Mère de Dieu et du Te Deum d’action de grâce pour l’année civile écoulée.