La « crainte de se tromper » ne doit pas empêcher les baptisés d’annoncer l’Evangile: c’est l’exhortation du pape François aux chrétiens du Moyen Orient auxquels il rappelle – à l’audience générale de ce 15 janvier 2020 en la salle Paul VI du Vatican – que Dieu se sert de la faiblesse de ses apôtres.
Comme chaque semaine depuis le voyage de Benoît XVI au Liban en septembre 2012, la catéchèse du pape est également résumée en arabe. Le pape salut ensuite les arabophones en italien avant d’être traduit par un collaborateur de la curie romaine.
« Je salue cordialement les pèlerins de langue arabe en particulier ceux venus du Moyen Orient! », a dit le pape après sa catéchèse sur la fin des Actes des Apôtres, qui racontent comment saint Paul, pourtant prisonnier, continuer d’annoncer l’Evangile.
Le pape a rappelé qu’il n’y a pas d’évangélisation sans rencontre de Jésus: « Chers frères et soeurs, la joie de l’Evangile jaillit de la rencontre avec Jésus. C’est quand nous rencontrons le Seigneur que nous sommes inondés de cet amour dont Lui seul est capable, et c’est de là que vient la source de l’action d’évangélisation. »
Surtout, il a invité les chrétiens à ne pas avoir peur de leurs faiblesses: « Ne soyons donc pas retenus par la crainte de nous tromper ou par la peur de marcher sur des sentiers nouveaux, parce que nos pauvretés ne sont pas des obstacles mais de précieux instruments parce que la grâce de Dieu aime se manifester dans la faiblesse. Que Dieu vous bénisse! » »