Angélus, 1er déc. 2019, capture @Vatican Media

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Noël: "Jésus vient tous les jours dans nos vies et il reviendra"

Paroles du pape François avant l’angélus (traduction complète)

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« La Nativité de Jésus nous rappelle qu’il vient tous les jours dans nos vies et qu’il reviendra glorieusement à la fin des temps », fait observer le pape François avant la prière de l’angélus de ce dimanche 1er décembre 2019, Place Saint-Pierre. Jésus vient, ajoute le pape « comme un messager de la paix » pour « montrer les voies de Dieu ».
Le pape a invité à se « réveiller » du sommeil de « l’indifférence, la vanité, l’impossibilité d’établir de véritables relations humaines, l’incapacité de prendre en charge un frère solitaire, abandonné ou malade ».
Il a invité à la vigilance, à « anticiper »: « La vigilance signifie aussi, concrètement, être attentif à notre prochain en difficulté, se laisser interpeller par ses besoins, sans attendre qu’il ou elle demande de l’aide, mais apprendre à prévenir, anticiper, comme Dieu le fait toujours avec nous. »
Le pape a invité à la liberté du coeur: veiller, c’est « avoir le cœur libre et orienté dans la bonne direction, c’est-à-dire vouloir donner et servir ».
Le pape venait de célébrer la messe du 1er dimanche de l’Avent avec la communauté congolaise de Rome, et il s’apprêtait à partir pour Greccio (Ombrie, Italie) sur les pas de saint François d’Assise, au lieu de la première crèche de 1223. Il s’y est déjà rendu en pèlerinage en janvier 2016. Il y signera une « Lettre » sur la signification de la crèche dan laquelle le pape voit « un signe simple et merveilleux de la foi chrétienne ».
Voici notre traduction rapide, de travail, de l’allocution du pape avant l’angélus.
AB
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et soeurs, bonjour!
Aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle année liturgique commence. Au cours de ces quatre semaines de l’Avent, la liturgie nous amène à célébrer la Nativité de Jésus, car elle nous rappelle qu’il vient tous les jours dans nos vies et qu’il reviendra glorieusement à la fin des temps. Cette certitude nous conduit à envisager l’avenir avec confiance, comme nous le demande le prophète Isaïe, qui, par sa voix inspirée, accompagne tout le chemin de l’Avent.
Dans la première lecture d’aujourd’hui, Isaïe prophétise qu ‘ »à la fin des jours, la montagne du temple du Seigneur sera placée au sommet des montagnes et s’élèvera au-dessus des collines; tous les peuples y afflueront « (2,2). Le temple du Seigneur à Jérusalem est présenté comme le point de convergence et de rencontre de tous les peuples.
Après l’incarnation du Fils de Dieu, Jésus lui-même s’est révélé être le véritable temple. Par conséquent, la vision merveilleuse d’Isaïe est une promesse divine et nous pousse à adopter une attitude de pèlerinage, de chemin vers le Christ, sens et fin de toute l’histoire.
Combien ont faim et soif de justice, ils ne peuvent la trouver qu’en suivant les voies du Seigneur; tandis que le mal et le péché viennent du fait que les individus et les groupes sociaux préfèrent suivre des chemins dictés par des intérêts égoïstes, qui provoquent des conflits et des guerres.
L’Avent est le bon moment pour accueillir la venue de Jésus qui vient comme un messager de la paix nous montrer les voies de Dieu.
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus nous exhorte à être prêts pour sa venue: « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra » (Mt 24.42). Regarder ne signifie pas avoir les yeux grands ouverts, mais avoir le cœur libre et orienté dans la bonne direction, c’est-à-dire vouloir donner et servir. C’est regarder!
Le sommeil dont nous devons nous réveiller est constitué par l’indifférence, la vanité, l’impossibilité d’établir de véritables relations humaines, l’incapacité de prendre en charge un frère solitaire, abandonné ou malade.
L’attente de Jésus qui vient doit donc se traduire par un engagement de vigilance. Il s’agit avant tout de s’émerveiller de l’action de Dieu, de ses surprises et de lui donner la primauté.
La vigilance signifie aussi, concrètement, être attentif à notre prochain en difficulté, se laisser interpeller par ses besoins, sans attendre qu’il ou elle demande de l’aide, mais apprendre à prévenir, anticiper, comme Dieu le fait toujours avec nous.
Que Marie, Vierge vigilante et mère de l’espérance, nous guide sur ce chemin en nous aidant à tourner notre regard vers la « montagne du Seigneur », image de Jésus-Christ, qui attire à lui tous les hommes et tous les peuples.
Copyright – Traduction de Zenit

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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