Fondation Carlo Gnocchi © Vatican Media

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Le pape encourage à offrir la consolation et la tendresse de Dieu aux malades

Audience à la Fondation Don Carlo Gnocchi

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Offrir « la consolation et la tendresse de Dieu » aux malades : c’est la recommandation du pape François aux membres de la Fondation Don Carlo Gnocchi – au service des personnes malades et lourdement handicapées – qu’il a rencontrés salle Paul VI, ce 31 octobre 2019.
Le pape a salué la mémoire du fondateur, le bienheureux Carlo Gnocchi (1902-1956), « apôtre de la charité, qui servit de façon héroïque le Christ dans les enfants, dans les jeunes, dans les pauvres et dans les souffrants… (un) éducateur passionné ».
Comme aumônier militaire, a-t-il rappelé, il « connut les cruautés de la seconde guerre mondiale », il « se prodigua avec une charité inlassable pour les blessés et les mourants », il « mûrit le dessein d’une oeuvre en faveur des orphelins et des petits mutilés ». De retour en Italie, il mit en oeuvre « ce merveilleux projet », qui fut « non seulement une entreprise sociale, mais mue par la charité du Christ ».
« Ne vous lassez pas, a dit le pape aux soignants, de servir les plus petits sur la frontière difficile de l’infirmité et du handicap : avec les thérapies et les techniques les plus avancées pour le corps, offrez à tous ceux qui s’adressent avec confiance à vos structures les médicaments de l’âme, c’est-à-dire la consolation et la tendresse de Dieu. »
Le pape leur a demandé spécialement de conjuguer au quotidien « le service social et de la santé » avec « l’action évangélisatrice » : ce qui signifie « combattre avec courage les causes de la souffrance et soigner avec amour le mal-être des personnes souffrantes ou en difficulté ». Ou encore être, comme le disait Don Gnocchi, « des chrétiens actifs, optimistes, sereins, concrets et profondément humains, qui regardent le monde non plus comme un ennemi à abattre ou à fuir, mais comme un fils prodigue ».
Au fil de son discours, le pape a donné deux mots-clés : compétence et compassion. La compétence, a-t-il ajouté, est « la qualité qui rend crédible le témoignage des fidèles laïcs dans divers milieux de la société », surtout quand ils vont « à contre-courant de la culture dominante » en se dévouant à « la vie fragile » qui peut sembler à certains « inutile ou même indigne d’être vécue ».
La compassion, a-t-il aussi expliqué, consiste à “souffrir avec”, compatir : « Une société qui n’est pas capable d’accueillir, de protéger et de donner de l’espérance aux souffrants, est une société qui a perdu la piété, qui a perdu le sens de l’humanité ».
Et le pape de féliciter : « Dans un contexte social qui favorise l’efficacité par rapport à la solidarité, vos structures sont au contraire des maisons d’espérance, dont le but est la protection, la valorisation et le vrai bien des malades, des porteurs de handicap, des personnes âgées ».
En conclusion, le pape les a encouragé à poursuivre leur « promotion humaine », qui est « indispensable à la mission évangélisatrice de l’Eglise » : « l’annonce de l’Evangile est plus crédible grâce à l’amour concret avec lequel les disciples de Jésus témoignent de leur foi en Lui ». « Que le Seigneur vous accorde d’être partout des messagers de sa miséricorde et de sa consolation, des messagers de sa tendresse. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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