« Le message de saint François nous indique la voie à suivre pour lutter contre la crise écologique et climatique », a déclaré le cardinal brésilien Cláudio Hummes, rapporteur général du Synode et président du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM).
À la fin du synode pour l’Amazonie, il a visité la basilique Saint-François-d’Assise, avec le cardinal péruvien Pedro Barreto, archevêque de Huancayo, vice-président du REPAM, et le cardinal canadien Michael Czerny, SJ, sous-secrétaire de la section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral. Les trois cardinaux se sont réunis pour prier devant la tombe du saint, indique en italien le magazine Sanfrancesco de la Basilique le 30 octobre 2019.
Ce fut « un bain de ‘franciscanisme’, a expliqué le cardinal Hummes. Le saint représente une source d’inspiration précieuse non seulement pour l’Église, mais pour le monde entier. Je suis franciscain et, en tant que tel, le saint représente un père pour moi. Venir ici aujourd’hui à Assise était très excitant ».
« Nous assistons à une crise culturelle, c’est une sorte d’ethnocide et d’écocide, a poursuivi le cardinal Hummes. Ethnocide dans le sens où nous enlevons leur identité, leur culture, leur langue et leur spiritualité aux peuples d’Amazonie. Et l’écocide a à voir avec la vie du territoire. Ce sont de grandes questions auxquelles le Synode a été confronté. Et il a essayé de proposer de nouvelles voies à suivre. »
