La mondialisation « doit reposer sur la fraternité et la solidarité humaines », déclare Mgr Auza, et résister « à l’unilatéralisme, au nationalisme exclusioniste, à la domination des puissants sur les faibles et l’imposition des idéologies des riches sur les pauvres ».
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a délivré un discours avant le Deuxième Comité de la soixante-quatorzième Session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le point 20 de l’ordre du jour, consacré à la « Globalisation et l’interdépendance ».
Voici une synthèse du discours prononcé par Mgr Fredrik Hansen.
Mgr Auza a appelé à un effort mondial collectif pour s’attaquer à la pauvreté et à la faim. Le Saint-Siège voit dans l’Agenda 2030 pour le Développement durable un moyen par lequel ces défis peuvent être relevés. Mgr Auza a décrit la communauté internationale comme une « famille de nations », interconnectées dans de nombreux domaines notamment le commerce, la technologie, la santé et la migration.
Si la mondialisation offre un moyen de travailler ensemble en vue du bien commun, pour être saine, celle-ci doit reposer sur la fraternité et la solidarité humaines et résister à l’unilatéralisme, au nationalisme exclusioniste, la domination des puissants sur les faibles et l’imposition des idéologies des riches sur les pauvres.