Les participants au Synode des évêques sur l’Amazonie ont plébiscité la reforestation de 50 hectares, en compensation des émission de CO2 générées par l’événement. Une salve d’applaudissements a accueilli l’annonce du cardinal Lorenzo Baldisseri, au premier jour des travaux.
Le secrétaire général l’a annoncé dès l’ouverture ce 7 octobre 2019 : le Synode se veut vert, à « zéro impact ». Sur la base des calculs effectués, a-t-il expliqué, pour compenser les 572.809 kg d’émissions carbones générés (438.373 kg pour les voyages en avion et 134.435 kg mis sur le compte de l’énergie, de l’eau, des logements, etc), le Synode financera des plantations pour la reforestation de 50 hectares dans la région amazonienne.
Cette initiative, qui a reçu l’approbation de l’assemblée, souligne qu’il ne s’agit pas seulement de « discuter de conversion écologique, mais de proposer avec cohérence un geste concret », a ajouté le cardinal Baldisseri.
En présentant le Synode à la presse trois jours plus tôt, il avait annoncé d’autres efforts en faveur de l’environnement : l’inscription des participants, notamment, s’est faite intégralement en ligne, avait-il indiqué, ce qui a permis une économie importante de papier et de coûts postaux. Par ailleurs, les organisateurs ont réfléchi à « limiter le plus possible l’usage du plastique » : les verres qui seront utilisés seront en matière biodégradable ; le sac du matériel de travail remis aux participants sera en fibre naturelle ; le papier des documents sera issu de filières durables et équitables.
Ces gestes ont pour but « de limiter la pollution et de favoriser la durabilité environnementale, de façon à contribuer, autant que possible, à sauvegarder la maison commune », avait déclaré le cardinal Baldisseri. Tout autant d’initiatives qui résonnent avec le thème du Synode dédié à une région menacée : « Amazonie : nouveaux chemins pour l’Eglise et pour une écologie intégrale ».
