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Roumanie : le pape va à la rencontre de «la richesse ethnique, culturelle et religieuse» du pays

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Point presse d’Alessandro Gisotti

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Bucarest, Bacau, Sumuleu-Ciuc, Iaşi, Sibiu, Blaj : telles sont les étapes du 30e voyage apostolique du pape François en Roumanie, du 31 mai au 2 juin, un voyage « marial » et « oecuménique ».
Le grand nombre d’endroits à visiter est expliqué par le désir du pape de pleinement rencontrer « la richesse ethnique, culturelle et religieuse de la Roumanie », connue comme « Jardin de la Mère de Dieu », a affirmé le directeur par intérim de la Salle de presse du Vatican, Alessandro Gisotti, au point presse de ce mercredi 29 mai 2019.
Le directeur a présenté le programme détaillé de trois jours du voyage du pape qui aura une « note mariale » prédominante., comme le montre le logo de la visite qui représente la Vierge Marie et le peuple de Dieu marchant sous sa protection.
Une autre particularité du voyage est son « accent œcuménique », dans un pays à 87% orthodoxe.
Vendredi 31 mai, le pape François atterrira à 11h30 à l’aéroport international Henri Coanda-Otopeni de Bucarest, capitale et plus grande ville de Roumanie. Il sera accueilli par le président roumain Klaus Werner Iohannis et son épouse. Cette présence du chef de l’État déjà au pied de la passerelle de l’avion est « un signe de l’attention particulière » accordée à la visite du pape.
Après la cérémonie de bienvenue au palais présidentiel et la rencontre avec la première ministre, Mme Vasilica Viorica Dancila, le pape prononcera le premier discours (huit interventions sont prévues au cours du voyage), aux autorités, à la société civile et au corps diplomatique.
Dans l’après-midi, le pape aura une rencontre privée avec le patriarche Daniel au palais du patriarcat orthodoxe roumain, suivie d’un rendez-vous avec le synode permanent et de la prière ensemble du Notre Père dans la nouvelle cathédrale orthodoxe du salut de la nation roumaine.
Le premier jour du pape François en Roumanie se terminera avec la célébration de la messe dans la cathédrale catholique Saint-Joseph.
Samedi 1er juin, à 9 h 30, le pape quittera Bucarest pour rejoindre Bacau, dans la région de la Moldavie roumaine, au pied des Carpates, ainsi que la base aérienne de la brigade de montagne Miercurea-Ciuc.
À 11h30, il célébrera la messe au sanctuaire de Sumuleu-Ciuc. C’est un lieu de pèlerinage historique des catholiques de langue hongroise de Roumanie et d’autres pays.
L’église mariale, située à l’intérieur d’un monastère franciscain, porte le titre de « basilique mineure » et abrite une précieuse statue en bois de tilleul de la bienheureuse Vierge Marie, réalisée entre 1515 et 1520 et ayant survécu à l’incendie de 1661.
Dans l’après-midi, à Iasi, le plus important centre politique, économique et culturel de la province de Moldavie roumaine ainsi que l’une des plus anciennes villes de Roumanie, le pape François se rendra à la cathédrale Sainte-Marie-Reine d’Iaşi.
Au sous-sol de la cathédrale se trouve le mémorial dédié au bienheureux Anton Durcovici (1888-1951), évêque d’Iaşi et martyr en 1951.
Avant le retour du pape à Bucarest, la rencontre mariale avec les jeunes et avec les familles se déroulera sur la place devant le palais de la culture.
Le dimanche 2 juin, le pape François passera dans la région de Transylvanie. Il célébrera la Divine Liturgie, à 11h, avec la béatification des sept évêques grec-catholiques martyrs sur le Champ de la Liberté à Blaj.
Dans cet endroit – le 15 mai 1848 – plus de 40 000 personnes se sont rassemblées pour affirmer leur conscience nationale et demander la reconnaissance du peuple roumain en tant que nation, la liberté et l’égalité des droits civils.
Ce même lieu constitue pour les fidèles grec-catholiques un symbole de lutte pour la liberté spirituelle : ici se trouve le mémorial des martyrs péris pour la foi pendant la dictature communiste.
Avant de rentrer à Rome, le pape François rencontrera la communauté rom de Blaj, dans le district de Barbu Lăutaru.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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