Le card. Giovanni Angelo Becciu, 16 aoît 2018, capture @ Vatican Media

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Cause des saints : Maria Addolorata del Sacro Costato, religieuse italienne, « vénérable »

« Enseigne-moi, Jésus, à voir dans la douleur un dessein d’amour »

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Le pape François approuve un décret de la Congrégation pour les causes des saints, reconnaissant les « vertus héroïques » de la religieuse italienne Maria Addolorata del Sacro Costato (au siècle : Maria Luciani), de la Congrégation des Sœurs de la Passion de Jésus Christ (1920-1954). Elle pourra donc être bientôt béatifiée, si un miracle est reconnu comme dû à son intercession.
Le pape a autorisé, mercredi 7 novembre 2018, la publication de 16 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, 11 martyres et les « vertus héroïques » de dix baptisés. Le pape a également autorisé la béatification «équipollente» de Michal Giedrojć (XVe s.).
Emportée par une maladie qui l’a fait souffrir de nombreuses années, sœur Maria Addolorata écrivait : « Sur le douloureux chemin qui mène au Calvaire, je te demande, Jésus, de devenir compagnon … enseigne-moi à embrasser la croix et, quand je tomberai, enseigne-moi à me lever … enseigne-moi, Jésus, à voir dans la douleur un dessein d’amour, … à tomber amoureuse de la souffrance. »
Soeur Maria Addolorata Luciani est née le 2 mai 1920 à Montegranaro, un petit village de la région d’Ascoli, en Italie.
Déjà vers l’âge de 13 ans, elle exprime le désir de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse, mais ce désir ne se réalise pas tout de suite. Elle est d’abord accompagnée spirituellement par les moniales du couvent passionniste de Morrovalle, une petite ville où toute sa famille déménage. Puis, le 4 juin 1945, elle entre au monastère des Sœurs de la Passion de Jésus Christ à Ripatransone. Le 22 août 1946, elle choisit son nouveau nom : Maria Addolorata del Sacro Costato.
« Toujours prête à servir », et « en disponibilité absolue envers l’autre », comme dit son biographe, elle partage son temps entre travail et prière. Très vite, elle tombe gravement malade et commence à éprouver de fortes douleurs intestinales. Déjà très souffrante, elle prononce ses vœux perpétuels le 30 novembre 1950.
« Bien que souffrante, lit-on dans sa biographie, elle a toujours montré un sourire timide et, nous le lisons dans de nombreuses lettres, elle encouragea à garde espoir et de confiance. »
Elle meurt le 23 juillet 1954, après plusieurs semaines de douleurs terribles.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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