Prière pour le Venezuela, Fatima, 13/05/2017 © Anita Bourdin

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Brésil: les prêtres de l’œuvre de Don Orione assistent les réfugiés

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Une nouvelle mission « Cœur sans frontières » 

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Deux prêtres – un Brésilien et un Argentin – sont venus en aide au père Fernandez de Bobadilla, missionnaire espagnol fidei donum et curé à Pacaraima, au Brésil, âgé de 78 ans, pour assister les milliers de réfugiés vénézuéliens qui fuient chaque jour leur pays en direction du Brésil, indique l’agence vaticane Fides du 19 juillet 2018.
Il s’agit des pères José Sebastião Barros da Silveira, du Brésil, et Miguel Alberto Fernández, d’Argentine, tous deux membres de la Petite Œuvre de la Divine Providence de Don Orione.
À Pacaraima, dans l’État de Roraima, on estime à 6.000 le nombre d’immigrés transitant chaque jour. Cette ville constitue la principale porte d’entrée par voie terrestre sur le Brésil.
Les prêtres venus à Pacaraima participent à une nouvelle initiative missionnaire de leur congrégation dénommée « Cœur sans frontières » : c’est un projet qui implique les provinces religieuses d’Amérique latine de l’Institut sous la coordination de celle du Brésil Nord et qui vise à soutenir les réfugiés. Depuis leur arrivée, les prêtres ont « célébré quatre messes avec la participation des populations indigènes et des Vénézuéliens », selon le P. Barros da Silveira.
« Ici il pleut beaucoup et il fait froid, raconte-t-il. La ville est pauvre, l’hygiène fait défaut, les rues sont envahies par une foule d’immigrés qui erre partout. »
« À Paracaima, poursuit P. Barros da Silveira, se trouvent 1.300 Vénézuéliens et indigènes qui viennent pour le petit-déjeuner. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de leur seul repas de la journée. » Le petit-déjeuner est préparé par les bénévoles qui commencent le travail à 3h locales pour pouvoir le servir de 5 à 7h30.
« Il est triste de voir, dit le prêtre, des hommes et des femmes qui vendent de l’ail, de la vaisselle et beaucoup d’autres produits dans les rues et sur les trottoirs alors que les adolescents lavent les pare-brises des voitures aux feux tricolores pour quelques menues monnaies. Nombre d’entre eux ont fait des études. Dans leurs pays, ils ont déjà fini le premier cycle universitaire. Tous espèrent trouver à San Paolo une nouvelle vie… ».
Certains réfugiés restent à Paracaima, d’autres repartent en direction de Boa Vista, capitale de l’État de Roraima, qui se trouve à 220 km de distance.
« Quelques heures seulement après mon arrivée à Boa Vista, raconte le père Barros da Silveira, nous avons, en compagnie de l’évêque, Mgr Domário, traversé la ville et le soir, nous avons participé à la cérémonie de remise des attestations de fréquence à 50 vénézuéliens qui venaient d’achever leur cours de base de langue portugaise. Le lendemain, je suis allé visiter quatre centres d’accueil où se trouvait une grande foule de réfugiés vénézuéliens. D’autres ont attendu pendant des heures à la porte pour qu’une place se libère. Selon les estimations les plus accréditées, dans la seule ville de Boa Vista se trouvent actuellement plus de 25.000 Vénézuéliens », toujours selon Fides.
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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