Que puis-je vouloir de plus que l’amour « viscéral » de Dieu pour chacun… le pape François a une nouvelle fois souligné, lors de la messe matinale qu’il a célébrée à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, ce 22 mars 2018, que Dieu « nous attend toujours » et « ne peut pas nous renier ».
Commentant la première lecture (Gn 17,3-9) sur l’alliance entre Dieu et Abraham, le pape a affirmé que Dieu a « un amour viscéral » pour chacun, dans son homélie rapportée par Vatican News en italien.
L’amour de Dieu, a-t-il ajouté, est « comme celui d’une maman » : « Dieu ne nous oublie pas. Jamais. Il ne peut pas, il est fidèle à son alliance. Cela nous donne sécurité. Nous pouvons dire : “Mais, ma vie est si mauvaise… je suis dans cette difficulté, je suis un pécheur, une pécheresse…” Il ne t’oublie pas, parce qu’il a un amour viscéral, et il est père et mère. »
« Le Dieu fidèle ne peut se renier lui-même, il ne peut pas nous renier, il ne peut pas renier son amour, il ne peut pas renier son peuple, il ne peut pas renier parce qu’il nous aime, a insisté le pape François. C’est la fidélité de Dieu. »
Et le pape d’inviter à se confesser pour rencontrer cet amour : « Quand nous nous approchons du Sacrement de la pénitence, s’il vous plaît : ne pensons pas que nous allons au pressing enlever les taches. Non. Allons recevoir l’étreinte d’amour de de Dieu fidèle, qui nous attend toujours. Toujours. »
« Il est fidèle, il me connaît, il m’aime, a-t-il conclu. Il ne me laissera jamais seul. Il me prend par la main. Que puis-je vouloir de plus ? Que dois-je faire ? Exulte dans l’espérance. Exulte dans l’espérance, parce que le Seigneur t’aime comme père et comme mère. »
