Messe à Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

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Sainte-Marthe : tu te sens triste, tu sens que ta vie est pleine de difficultés ?

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Regarde le crucifix, exhorte le pape

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« Tu te sens empoisonné, tu te sens triste, tu sens que ta vie ne va pas bien, qu’elle est pleine de difficultés et de maladies ?… Regarde le crucifix », a encouragé le pape François lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, ce 20 mars 2018.
Commentant la première lecture (Nb 21,4-9) où le peuple récrimine contre Dieu dans le désert, le pape a souligné qu’ils avaient « oublié la force du Seigneur qui les avait libérés de l’esclavage ». Le peuple « ne supporte pas le voyage », mais sa mémoire est « malade » : « ce plat était meilleur. Mais n’oublie pas que tu le mangeais à la table de l’esclavage ! »
« Ce sont les illusions qu’apporte le diable, a mis en garde le pape dans son homélie rapportée par Vatican News : il te montre la beauté d’une chose que tu as laissée, de laquelle tu t’es converti, au moment de la désolation du chemin, quand tu n’es pas encore arrivé à la promesse du Seigneur. »
Le pape François a donné « la clé de notre salut, la clé de notre patience sur le chemin de la vie, la clé pour dépasser nos déserts » : « regarder le crucifix. Regarder le Christ crucifié… Regarde-le. Regarde les plaies. Entre dans les plaies. Par ces plaies nous avons été guéris. »
« Tu te sens empoisonné, tu te sens triste, tu sens que ta vie ne va pas bien, qu’elle est pleine de difficultés et de maladies ? Regarde-les », surtout « dans les moments… où nous nous lassons du voyage de la vie ».
Dans ces moments où l’on dit « ça suffit ! », « je m’arrête et je reviens sur mes pas », il faut regarder « le crucifix laid, le réel », a poursuivi le pape qui a souligné que « dire du mal de Dieu c’est, s’empoisonner l’âme ».
« Dans les mauvais moments, dans les moments difficiles, un peu empoisonnés d’avoir dit dans notre cœur quelque déception contre Dieu, regardons les plaies. Le Christ élevé comme le serpent : parce qu’il s’est fait serpent, il s’est anéanti pour vaincre “le” mauvais serpent », a-t-il conclu.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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