Le Grand Trou Bleu @U.S. Geological Survey (USGS), domaine public

Le Grand Trou Bleu du Belize @U.S. Geological Survey (USGS), domaine public

Environnement: le Belize protège sa barrière de corail et renonce à la recherche d'hydrocarbures en mer

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Une loi saluée par L’Osservatore Romano

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« Le Belize, en tête dans la protection des océans »: L’Osservatore Romano en italien du 11 janvier 2018 salue l’approbation par ce pays d’Amérique centrale de quelque 350 000 habitants, d’une loi qui « met fin à la recherche et à l’extraction d’hydrocarbures en mer ».

« Le pays devient ainsi officiellement le premier au monde dans la protection des océans, protégeant la plus grande barrière de corail de l’hémisphère nord. C’est l’ONU qui a certifié la réalisation de cet objectif, louant particulièrement l’engagement du premier ministre, Dean Barrow et d’autres organisations », explique L’Osservatore Romano.

Le quotidien du Vatican fait observer que le tourisme lié à la barrière de corail, considérée par l’UNESCO comme « patrimoine de l’humanité », génère dans le pays des revenus qui vont de 182 à 237 millions de dollars par an et qui, avec la pêche, permet de nourrir environ 190.000 personnes: « selon Nadia Bood, experte en barrière de corail au siège local de Wwf, « le Belize protège son avenir. Nous espérons qu’il pourra encourager d’autres pays à suivre son exemple » », ajoute L’Osservatore.

Il cite aussi Janelle Chanona, vice-présidente de l’organisation Oceana Belize, pour qui on ne serait « jamais arrivés à ce point sans la participation du peuple de Belize. Un tel engagement reflète le degré de conscience nationale qui permet de nous définir comme des « enfants » de la barrière de corail.

L’Osservatore Romano rappelle aussi qu’en tant qu’habitat naturel d’environ 1 400 espèces, y compris six espèces de requins en danger d’extinction, la barrière de corail du Belize figure, depuis 2009, dans la liste des sites Patrimoine mondial de l’UNESCO en danger parce que menacés par des activités humaines.

Fanny Douvere, coordinatrice du programme mondial de l’UNESCO pour le patrimoine marin, a annoncé qu’après cette décision historique, « il est prévisible que la Commission pourra décider d’exclure ou non de la liste des sites à risque le second plus grand système de barrière de corail au monde, lors de la prochaine session qui se tiendra entre juin et juillet 2018 », toujours selon la même source.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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