Mgr Auza, UN-TV capture

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ONU : intégrer un cadre de suivi et de révision dans le Pacte mondial pour la migration

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Mgr Auza propose des approches à court, à moyen et à long terme

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Pour le Saint-Siège, le succès de tout Pacte mondial sur la migration dépendra d’un solide cadre de suivi et de révision intégré dans le Pacte.

Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies et chef de délégation à la réunion de bilan du Processus préparatoire du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière à Puerto Vallarta, au Mexique, a donné deux interventions le mercredi 6 décembre 2017.

Le texte  intégral en anglais sera disponible sur ce site. Voici notre traduction de la synthèse proposée par la Mission permanente du Saint-Siège auprès des Nations Unies.

Dans la première intervention, qui a eu lieu pendant la session de suivi et de mise en œuvre, Mgr Auza a déclaré que le succès de tout Pacte mondial sur la migration dépendra d’un solide cadre de suivi et de révision intégré dans le Pacte. Il a souligné qu’un tel cadre de suivi devrait tirer parti des mécanismes de participation nationaux, bilatéraux et régionaux existants, ainsi que du Forum politique de haut niveau sur le développement durable et du Forum mondial sur la migration et le développement. Il devrait également comporter un engagement à collecter des données désagrégées accessibles, opportunes et fiables, ainsi qu’un mécanisme de financement pour les pays hôtes qui ne disposent pas des ressources nécessaires. Le principe des responsabilités communes mais différenciées devrait guider le cadre de suivi.

Au cours de la session de clôture consacrée au thème « Vers une architecture institutionnelle cohérente et des partenariats efficaces », Mgr Auza a déclaré que les remèdes immédiats utilisés au plus fort de la crise des réfugiés et des migrations ne servaient pas nécessairement de cadre pour un Pacte sur la migration. Des solutions durables respectueuses des droits humains des migrants et des préoccupations de développement et de sécurité des pays d’origine, de transit et de destination doivent être trouvées à court, moyen et long terme.

Les approches à court terme nécessitent de la prudence et de la responsabilité de la part du migrant et des pays de destination, de transit et de retour éventuel. À moyen terme, il est nécessaire de reconnaître la migration comme un droit et d’augmenter les voies régulières de migration et de retour. A long terme, le Pacte doit respecter le droit prioritaire de tous de rester dans leur pays d’origine dans la paix et la sécurité; cela signifie travailler pour le développement, la paix et la sécurité, pour des institutions démocratiques stables et pour une bonne gouvernance, pour la défense des droits de l’homme et pour l’accès à la justice.

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Hélène Ginabat

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