Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a rencontré le Patriarche arménien de Jérusalem, Nouran Manougian, au siège de l’Église apostolique arménienne, le 19 octobre 2017, lors du quatrième jour de son voyage en Terre Sainte, indique la Congrégation pour les Églises orientales.
Au cours du dialogue, « très ouvert et fraternel », ils ont abordé les thèmes de la vie des Églises en Terre Sainte, l’importance de la relation entre l’Église catholique et l’Arménie, la deuxième phase des travaux de restauration dans le Saint-Sépulcre ainsi que la nécessité de continuer à se référer aux règles du « Statu Quo » pour les Lieux Saints.
Au début de cette même journée, le cardinal Sandri s’est arrêté dans le village de Magdala pour visiter un centre local Duc in altum de la Congrégation des Légionnaires du Christ. Il a visité les fouilles archéologiques de l’ancien village qui met en lumière des restes d’une synagogue, en excellent état. Le cardinal Sandri a souligné l’importance de ce site en tant que « pont du dialogue judéo-chrétien ». À la fin de la visite, il a adressé un message vidéo à un rabbin de Los Angeles qu’il connaît depuis longtemps et très proche des pères effectuant les fouilles archéologiques.
Après son retour à Jérusalem, le cardinal a déjeuné avec une délégation apostolique à laquelle a participé notamment M. Claudio Maina, responsable du Secrétariat de la Solidarité qui coordonne les différents projets caritatifs ainsi que les relations entre les différentes écoles catholiques en Terre Sainte.
Le dernier arrêt de la journée a eu lieu à la communauté franciscaine de « la Flagellation », siège du Studium Biblicum Franciscanum, et au Musée de la Terre Sainte (Terra Sancta Museum).
Le cardinal Sandri a voulu partager le dîner avec ceux qui l’avaient accueilli et avec toute la communauté des frères franciscains, y compris les étudiants et les enseignants. C’était « un moment très agréable et simple », souligne le communiqué.
Le cardinal a renouvelé sa « gratitude pour le travail culturel » réalisé par les frères franciscains, en collaboration avec d’autres institutions universitaires en Terre Sainte. Ce n’est pas « la recherche faite pour elle-même, a-t-il souligné, mais pour comprendre où nous sommes et qui nous sommes en tant que communauté chrétienne en Terre Sainte ».
Jérusalem, basilique de la résurrection, ou Saint-Sépulcre © Wikimedia Commons - Jlascar, CC BY 2.0
Le card. Sandri rencontre le Patriarche arménien de Jérusalem
Et un message au rabbin de Los Angeles