« Le Seigneur est proche des victimes anciennes et nouvelles formes d’esclavage : travaux inhumains, trafics illégaux, exploitation ». C’est le tweet publié par le pape François le 23 août 2017, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de la traite des esclaves et pour son abolition.
« Il est triste que cette Journée de commémoration ne soit pas seulement un souvenir historique mais aussi un thème actuel », a fait observer le p. Michael Czerny, sous-secrétaire de la Section pour les migrants et les réfugiés du dicastère pour la promotion du développement humain intégral, à l’antenne de Radio Vatican.
Pour juguler les formes d’esclavage moderne, a-t-il estimé, « le premier pas nécessaire est un examen de conscience ». Il s’agit d’analyser « comment nos sociétés, notre économie, nos habitudes, notre consumérisme » entretiennent cet esclavage.
Actuellement, a souligné le sous-secrétaire, l’esclavage moderne se manifeste sous d’autres formes : « de très nombreuses formes sont cachées et c’est pourquoi le premier pas est d’ouvrir les yeux et d’être plus sensibles aux dangers de l’esclavage moderne ».
Cet esclavage touche notamment les migrants vulnérables. Pour le p. Czerny, « les voies des migrations doivent être régulées et doivent être relativement ‘faciles’ parce que, sinon, il y a le danger que le trafic d’êtres humains devienne un esclavage ».
Avec une traduction de Constance Roques
Mary, réduite en esclavage comme domestique © capture, COATNET
Esclavage moderne : "le Seigneur est proche des victimes"
Tweet du pape François