Planète Terre © Pixabay

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Congrès sur la santé des personnes et de la planète, au Vatican

L’approche écologique est toujours sociale

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Les relations entre le changement climatique, la pollution et les personnes fera l’objet d’un congrès organisé par l’Académie pontificale des Sciences, à son siège, la Casina Pio IV, dans les jardins du Vatican, du 2 au 4 novembre 2017.
Outre les recommandations qui seront communiquées, indique l’Académie, « directement au pape François et à d’autres responsables mondiaux », le dernier jour de la réunion sera « consacré à la recherche de solutions et se terminera par un appel à l’action des décideurs politiques et des responsables politiques ».
Le site Web de l’Académie indique les raisons de ce choix: « Nous organisons une réunion de leaders mondiaux de la pensée dans tous ces domaines, en mettant l’accent sur la santé humaine pour examiner les dernières preuves et faire des recommandations directement au pape François et à d’autres responsables mondiaux en vue d’autres actions. Des spécialistes de la médecine, de la santé publique, de la pollution atmosphérique, de la pollution marine, du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de l’eau, de l’écologie, de l’extinction des espèces, des énergies renouvelables et des politiques devraient être inclus. Les deux premiers jours seront consacrés à une évaluation détaillée de la santé des personnes et de l’écosystème. Nous allons documenter et diagnostiquer les impacts sur la santé de la combustion des combustibles fossiles et le changement climatique qui en résulte. Le dernier jour de la réunion sera consacré à la recherche de solutions et se terminera par un appel à l’action des décideurs politiques et des responsables politiques ».
La session de novembre s’appuiera sur les conclusions d’une réunion similaire en 2015, énoncées dans le document Climate Change and the Common Good. Cette réunion a abouti à la conclusion suivante : « Ce siècle est sur le point de faire face à des changements environnementaux sans précédent. En particulier, les changements climatiques prévus ou, pour le dire de façon plus appropriée, les perturbations climatiques, combinées aux extinctions d’espèces massives qui sont en cours et à la destruction des écosystèmes, laisseront sans aucun doute leurs marques indélébiles à la fois sur l’humanité et sur la nature. Dès 2100, il y aura une probabilité non négligeable d’impacts climatiques irréversibles et catastrophiques qui peuvent durer plusieurs milliers d’années, ce qui soulève la question existentielle de savoir si la civilisation, telle que nous la connaissons, peut s’étendre au-delà de ce siècle. Seul un changement radical dans notre attitude envers la création et envers nos semblables, complété par des innovations technologiques transformatrices, pourrait inverser les tendances dangereuses qui ont déjà été mises en mouvement par inadvertance.»
La réunion traitera de la justice sociale et des questions éthiques, comme y a exhorté le pape François dans l’encyclique Laudato si ‘ :« Nous devons nous rendre compte qu’une véritable approche écologique devient toujours une approche sociale; elle doit intégrer les questions de justice dans les débats sur l’environnement, afin d’entendre à la fois le cri de la terre et le cri des pauvres. »
Traduction Constance Roques

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