Son séjour à Capharnaüm, sur le lac de Galilée, en Israël, a « permis » au père Giulio Michelini, franciscain, « de revoir les pistes des méditations » qu’il donnera « au pape et à ses collaborateurs » : c’est ce que le prêtre italien, professeur de Nouveau Testament à Assise, a confié à l’agence des évêques italiens, SIR, le 15 février 2017.
Le père Michelini a été choisi par le pape pour assurer des méditations aux membres de la curie romaine pendant la retraite annuelle d’entrée en carême, du 5 au 10 mars, dans la « Casa Divin Maestro » d’Ariccia, à quelque 30 kilomètres de Rome. Aux éditions San Paolo, il a justement publié une traduction et un commentaire de l’Evangile selon Saint Matthieu: “Matteo. Introduzione, traduzione e commento” (2013).
« Même si je pars de la Passion de Jésus selon l’Évangile de Matthieu, je ferai toujours des références à la Galilée, dit le père Michelini pour lequel « séjourner pendant une dizaine de jours à Capharnaüm » a été « un temps de silence, de prière et de préparation ». Il se sent « en communion » avec tous ceux qui prient pour lui afin qu’il « puisse affronter, grâce au don de l’Esprit » « cette tâche » que le pape a voulu lui « confier ».
« Le pape François a eu la bonté de m’appeler au téléphone et de me demander une ‘grande faveur’, raconte le père Michelini. J’ai tenté de me défiler, parce que je me considérais indigne de la tâche qui m’était confiée, mais ensuite le pape m’a convaincu et je suis content de pouvoir être avec lui et avec ses collaborateurs les plus proches pendant presque une semaine. »
Après la tâche confiée au card. Bassetti, archevêque de Pérouse-Città della Pieve, de composer les méditations pour le chemin de croix du Colisée, le Vendredi saint 2016, le pape François a de nouveau choisi un prêtre représentant de l’Église d’Ombrie pour la présentation des méditations, souligne l’agence SIR.
« J’ai remarqué ce ‘lien’, note le p. Michelini, et je me sens très lié aussi par l’exemple de ce qu’a fait le cardinal Bassetti en permettant à tous les chrétiens de célébrer avec le pape le chemin de croix du Vendredi saint qui est un des moments les plus élevés de de ce pieux exercice de la spiritualité, franciscaine aussi »: « C’est comme si le cardinal m’avait passé le ‘témoin’ », conclut le franciscain.
Avec une traduction de Constance Roques
