Se mobiliser pour remédier à « la plaie du chômage des jeunes et du travail au noir »: c’est ce que demande le pape François dans un message, signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, adressé aux participants des « Deux jours » des diocèses de Campanie, Pouilles, Basilicate, Calabre, Sicile et Sardaigne, organisés à Naples sur le thème : « Église et travail : quel avenir pour les jeunes du sud ? », indique L’Osservatore Romano en italien du 9 février 2017.
Un message en somme au « mezzogiorno » italien qui a été lu, ce mercredi matin, 8 février 2017, par le cardinal archevêque Crescenzio Sepe, archevêque de Naples, qui a ouvert les travaux par une invitation à la collaboration entre l’Église et les institutions civiles « avec le seul objectif de faire le bien de nos communautés ».
Le pape rappelle aussi combien « une société qui n’offre pas aux nouvelles générations suffisamment d’opportunités de travail digne ne peut se dire juste »: « quand on gagne pas son pain, on perd sa dignité », et c’est « un drame de notre temps, spécialement pour les jeunes qui, sans travail, n’ont pas de perspectives et peuvent devenir la proie facile d’organisations mafieuses », explique-t-il.
Il souhaite par conséquent que « les communautés ecclésiales, aux côté des institutions, s’emploient avec dévouement à rechercher des solutions appropriées à la plaie toujours plus étendue du chômage des jeunes et du travail au noir, et au drame de tant de travailleurs exploités par avidité, à cause d’une mentalité qui regarde l’argent, les bénéfices et les profits économiques aux dépens de l’homme ».
Avec une traduction de Constance Roques
