« Tous les jours, je suis proche du peuple d’Alep » a déclaré le pape François après la prière de l’angélus de midi, place Saint-Pierre, ce 11 décembre 2011 : il appelle à un « choix de civilisation » pour la paix, pour le peuple d’Alep et de toute la Syrie.
« Je lance un appel à l’engagement de tous, a ajouté le pape, gravement, pour que l’on fasse un choix de civilisation : non à la destruction, oui à la paix, oui au peuple d’Alep et de la Syrie.»
Le pape a lancé cet appel à ne pas oublier la ville d’Alep, théâtre des combats entre l’armée gouvernementale et les rebelles, dont des combattants porches d’Al-Qaïda : les civils se trouvent pris au piège, sous les bombes des deux camps depuis cinq ans.
« Nous ne devons pas oublier qu’Alep est une ville, que là il y a un peuple : des familles, des enfants, des personnes âgées, des malades… Hélas nous nous sommes désormais habitués à la guerre, à la destruction, mais nous ne devons pas oublier que la Syrie est n pays plein d’histoire, de culture, de foi. Nous ne pouvons pas accepter que cela soit nié par la guerre, qui est une accumulation d’abus de pouvoir et de falsifications », a dénoncé le pape François.
A l’occasion du sommet des maires européens au Vatican (9-10 décembre 2016), Mme Anne Hidalgo, maire de Paris, a transmis à Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, une lettre du maire d’Alep – qu’elle a reçu à Paris – pour le pape François.
