Rembrandt au Vatican, courtoisie des Musées du Vatican

Rembrandt au Vatican, courtoisie des Musées du Vatican

Rembrandt au Vatican et les «intuitions» de la Réforme, par le card. Koch

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Inauguration de l’exposition

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« Les catholiques et les luthériens partagent la joie pour les intuitions de la Réforme, précieuses pour toute l’Église », affirme le cardinal Kurt Koch à l’occasion de l’exposition « Rembrandt au Vatican »: « Ils partagent également une profonde gratitude pour les dons reçus par le dialogue conjoint. »
C’est ce qu’explique le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens en saluant l’ouverture de l’exposition « Rembrandt au Vatican. Images entre ciel et terre» présentant les 50 gravures du musée suédois Zorn et deux toiles de la collection hollandaise Kremer Colletion, indique L’Osservatore Romano. L’exposition a été inaugurée ce mercredi 23 novembre 2016 en présence de la reine Silvia de Suède et de la princesse Béatrice des Pays-Bas.
« Les intuitions de la Réforme » : « la vie dans l’Evangile de Jésus-Christ dans sa liberté et sécurité, la compréhension du mystère de la Trinité et de Dieu qui se donne à nous, êtres humains, par la grâce et l’amour qui est né et découle de la foi » sont partagées par les catholiques et par les luthériens, écrit le cardinal Koch dans le catalogue présentant l’exposition.
« Cependant, poursuit-il,  ils ne peuvent pas continuer le chemin du conflit à la communion sans être conscients des torts qui caractérisent le passé qui leur est commun. Voilà pourquoi la commémoration commune de la Réforme contient également un élément de repentance et de confession. »
Le cardinal Koch estime que « cette exposition dans les Musées du Vatican, comme la prière commune à Lund, en Suède, peut aider à renforcer l’amour réciproque entre catholiques et luthériens et à les engager à la recherche de l’unité, en invoquant l’Esprit Saint».
« Catholiques et luthériens, écrit le cardinal, ont la nécessité de confesser devant Jésus le péché d’avoir abîmé l’unité de l’Église. Ils sont aussi coupables d’avoir laissé les disputes théologiques légitimer la violence au nom de la foi, de ne pas respecter la liberté de culte et d’avoir permis que  la religion soit exploitée par des luttes du pouvoir politique à travers les siècles, une caractéristique aussi des années où Rembrandt a vécu. »
« En tant que fils d’une mère catholique et d’un père protestant », Rembrandt « a été exposé aux transformations fondamentales religieuses de l’époque », souligne le cardinal.
Sur ses tableaux, ou « il fait face à la pauvreté et la fragilité des gens ordinaires »,  « il y a aussi un rayon de lumière visible d’en haut, estime le cardinal Koch, ce qui indique la force croissante … de la grâce divine qui donne un espoir profond à l’humanité et à ce monde par Dieu et Jésus-Christ, son fils bien-aimé, qui est devenu homme et a habité parmi nous ».
L’exposition se tiendra jusqu’au 26 février 2017. Les commissaires de l’exposition sont Arnold Nesselrath, directeur du département d’art byzantin, médiéval et moderne des Musées du Vatican, et Johan Cederlund, directeur du musée Zorn.
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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