Communiqué de la Conférence des évêques de France
Vocations, évolution de la mission en monde rural et en monde populaire, implications pastorales de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, société et religion dans la France contemporaine, dialogue avec les musulmans : les évêques de France ont placé leur assemblée de novembre (4 au 9) sous le signe fort de l’écoute des signes des temps et de l’autre, du dialogue avec tous, de la reconnaissance de nos fragilités.Au cœur de cette semaine vécue par les évêques, la journée du 7 novembre a été marquée par une démarche collégiale de demande de pardon et de prière pour les victimes d’abus sexuels. Au cours de cette même journée les évêques ont fait le point sur les mesures prises depuis 6 mois dans la lutte contre la pédophilie (retrouvez l’homélie de Mgr Crepy, le texte des vêpres, le bilan dressé).
L’Assemblée plénière des évêques de France a réuni 113 évêques en activité et 16 évêques émérites. Elle a aussi accueilli le nonce apostolique Mgr Luigi Ventura ainsi que 14 évêques étrangers. 7 représentants de la Conférence des religieux et religieuses en France (CORREF) ont aussi assisté à cette Assemblée plénière. Cette Assemblée plénière a été marquée par l’absence de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France retenu à Marseille pour raisons de santé. Les évêques à Lourdes ont vécu leur réunion en communion de pensée et de prière avec leur président.
Alors que venait de s’achever le Congrès international des vocations (Vatican), les évêques ont poursuivi leur réflexion sur la vocation de prêtre diocésain. Ils ont approfondi leur responsabilité propre d’évêque dans l’appel mais aussi dans l’animation des presbyterium ou encore dans la mise en valeur du diocèse comme lieu de sacerdoce spécifique. Ils ont souligné l’importance de la prière pour les vocations et la nécessité d’impliquer largement les communautés dans l’appel des jeunes au sacerdoce. Pour la naissance des vocations, ils ont rappelé le rôle fondamental de la famille comme l’un des « terreaux ». Avec la pastorale des jeunes, le rôle de la pastorale familiale a été pointé comme primordial : « transformer les lieux de chair et de sang en lieu de charité ». Les évêques ont redit combien la vocation sacerdotale est un chemin d’épanouissement et de joie dans le don de soi-même, alors même qu’il est illusoire de l’imaginer sans épreuves comme dans toute vocation.
En forums, les évêques ont travaillé sur : les lieux de l’appel, la famille, la responsabilité de l’évêque dans l’appel et la figure de prêtre.
8 mois après la réception de l’exhortation apostolique sur l’amour dans la famille « Amoris laetitia », donnée par le Pape François, les évêques ont pris un temps pour en examiner les implications et les enjeux. Ils ont relevé le changement auquel nous invite le Pape dans l’accompagnement des familles quelles que soient leurs fragilités, leur complexité. A travers leurs expériences diverses, les évêques ont mis en commun la richesse des démarches auxquelles appelle Amoris laetitia. Pour les personnes vivant des situations difficiles, les évêques ont redit l’enjeu de savoir substituer à l’application stricte de normes, la proposition d’un cheminement vers l’intégration passant par l’accompagnement et le discernement pour chacun.
Pour une deuxième année, les évêques ont décidé de renouveler l’engagement de l’Eglise de France dans le projet de soutien à des étudiants irakiens en exil à Erbil, contraints d’aller étudier à Kirkouk. « Aider les jeunes à poursuivre leurs études dans leur pays est essentiel pour la reconstruction de l’Irak ». Ils répondent ainsi à l’appel de Mgr Youssif Thomas Mirkis, archevêque de Kirkouk et Souleymanieh.
Un des temps forts de cette Assemblée fut le dialogue que le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, est venu mener avec les évêques de France. Après une séance à huis clos, le Cardinal Jean-Louis Tauran a rappelé quelques points essentiels de ce dialogue (retrouvez l’article : « Que tous les croyants soient facteurs de cohésion sociale »).
En plus de ces temps, les évêques ont abordé d’autres sujets important pour la vie de l’Eglise, notamment l’évolution de la catéchèse dans un monde et une Eglise marqués par divers événements et de nouveaux textes du magistère depuis 10 ans. Ils se sont intéressés à la présence de l’Eglise aux réalités rurales et dans le monde ouvrier et les milieux populaires. Ils ont aussi dressé un bilan des JMJ de Cracovie. Enfin, les évêques ont voté la mise en place d’un nouveau groupe de travail sur la proposition du Comté Etudes et Projets et qui portera sur le thème « Prendre conscience des ritualités civiles nouvelles » ; ils ont élus Mgr Christophe Dufour pour présider aux travaux de groupe.
L’Assemblée plénière s’est conclue aujourd’hui, 9 novembre, par la projection d’un film de témoignages de prêtres aînés. Ce film est destiné à sensibiliser les communautés catholiques ou encore les séminaristes à ce que vivent les prêtres aînés aujourd’hui dans notre pays (voir le film, ici).
Alors que venait de s’achever le Congrès international des vocations (Vatican), les évêques ont poursuivi leur réflexion sur la vocation de prêtre diocésain. Ils ont approfondi leur responsabilité propre d’évêque dans l’appel mais aussi dans l’animation des presbyterium ou encore dans la mise en valeur du diocèse comme lieu de sacerdoce spécifique. Ils ont souligné l’importance de la prière pour les vocations et la nécessité d’impliquer largement les communautés dans l’appel des jeunes au sacerdoce. Pour la naissance des vocations, ils ont rappelé le rôle fondamental de la famille comme l’un des « terreaux ». Avec la pastorale des jeunes, le rôle de la pastorale familiale a été pointé comme primordial : « transformer les lieux de chair et de sang en lieu de charité ». Les évêques ont redit combien la vocation sacerdotale est un chemin d’épanouissement et de joie dans le don de soi-même, alors même qu’il est illusoire de l’imaginer sans épreuves comme dans toute vocation.
En forums, les évêques ont travaillé sur : les lieux de l’appel, la famille, la responsabilité de l’évêque dans l’appel et la figure de prêtre.
8 mois après la réception de l’exhortation apostolique sur l’amour dans la famille « Amoris laetitia », donnée par le Pape François, les évêques ont pris un temps pour en examiner les implications et les enjeux. Ils ont relevé le changement auquel nous invite le Pape dans l’accompagnement des familles quelles que soient leurs fragilités, leur complexité. A travers leurs expériences diverses, les évêques ont mis en commun la richesse des démarches auxquelles appelle Amoris laetitia. Pour les personnes vivant des situations difficiles, les évêques ont redit l’enjeu de savoir substituer à l’application stricte de normes, la proposition d’un cheminement vers l’intégration passant par l’accompagnement et le discernement pour chacun.
Pour une deuxième année, les évêques ont décidé de renouveler l’engagement de l’Eglise de France dans le projet de soutien à des étudiants irakiens en exil à Erbil, contraints d’aller étudier à Kirkouk. « Aider les jeunes à poursuivre leurs études dans leur pays est essentiel pour la reconstruction de l’Irak ». Ils répondent ainsi à l’appel de Mgr Youssif Thomas Mirkis, archevêque de Kirkouk et Souleymanieh.
Un des temps forts de cette Assemblée fut le dialogue que le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, est venu mener avec les évêques de France. Après une séance à huis clos, le Cardinal Jean-Louis Tauran a rappelé quelques points essentiels de ce dialogue (retrouvez l’article : « Que tous les croyants soient facteurs de cohésion sociale »).
En plus de ces temps, les évêques ont abordé d’autres sujets important pour la vie de l’Eglise, notamment l’évolution de la catéchèse dans un monde et une Eglise marqués par divers événements et de nouveaux textes du magistère depuis 10 ans. Ils se sont intéressés à la présence de l’Eglise aux réalités rurales et dans le monde ouvrier et les milieux populaires. Ils ont aussi dressé un bilan des JMJ de Cracovie. Enfin, les évêques ont voté la mise en place d’un nouveau groupe de travail sur la proposition du Comté Etudes et Projets et qui portera sur le thème « Prendre conscience des ritualités civiles nouvelles » ; ils ont élus Mgr Christophe Dufour pour présider aux travaux de groupe.
L’Assemblée plénière s’est conclue aujourd’hui, 9 novembre, par la projection d’un film de témoignages de prêtres aînés. Ce film est destiné à sensibiliser les communautés catholiques ou encore les séminaristes à ce que vivent les prêtres aînés aujourd’hui dans notre pays (voir le film, ici).