Hôpital des Camilliens à Tbilissi, courtoisie de camilliani.it

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Géorgie: «Nous essayons de servir les malades», expliquent les Camilliens de Tbilissi

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Une « surprise », la visite du pape demain, 1er octobre 2016

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« Pour nous, Camilliens, toute personne malade est le Christ souffrant, dit le père Paul Dyl. Nous ne prêtons pas  attention à la religion, aux opinions politiques : nous essayons de servir les malades. »
Le père Pavel Dyl ainsi qu’un autre missionnaire camillien le père Zygmunt Nedzved seront parmi ceux qui accueilleront le pape François dans un centre d’assistance des frères Camilliens à Tbilissi le samedi 1er octobre 2016. Ils ont parlé ce vendredi 30 septembre à l’antenne de Radio Vatican. Les missionnaires fondés par saint Camille de Lellis (1550-1614), présenteront leur travail au pape lors de la deuxième journée de son voyage apostolique dans le Caucase, en Géorgie et en Azerbaïdjan, du 30 septembre au 2 octobre 2016.
« En Géorgie, il y a beaucoup de travail, raconte le père Dyl, parce que les malades et les pauvres sont nombreux, mais c’est surtout des personnes handicapées qui sont souvent enfermées dans les « prisons » de leurs maisons et qui se trouvent dans une situation particulièrement difficile. Grâce à Dieu qui nous a toujours soutenus financièrement et moralement, qui nous aide constamment, nous pouvons faire beaucoup de bien. »
La nouvelle de la visite du pape François « a été une grande surprise pour nous », dit le père Zygmunt Nedzved. « Le père Pavel n’a pas voulu me croire, rit-il, quand je l’ai lui dit. On dit déjà que c’est un miracle. »
Cependant, « c’est la réalité, car déjà demain, samedi, que le pape lui-même sera ici. Tous, nous sommes heureux qu’il ne vienne pas seulement pour rencontrer les gens qui ont toutes leurs capacités, mais qu’il vienne aussi rencontrer les personnes handicapées, avec les capacités limitées ». Ces personnes « nous aident ici, dans le centre de saint Camille, poursuit-il, mais aussi dans Ahaltseki, un village où vivent beaucoup de catholiques, et en Arali ».
Demain, précise le prêtre, « vous pourrez rencontrer ici des gens qui tous les jours sont engagés dans les œuvres de miséricorde » : « les sœurs de Mère Teresa, les salésiens, qui aident les enfants et les jeunes, Caritas qui aide les personnes ayant différents besoins ».
« Notre pape François insiste sur la nécessité d’aider les pauvres, les nécessiteux, suivant l’exemple de saint François d’Assise, poursuit le père Nedzved, et je pense que cette rencontre ne sera pas seulement symbolique, mais sera aussi une vraie rencontre avec ceux qui aident les nécessiteux et avec ceux qui sont malades, qui portent une lourde croix, qui vivent dans des conditions très difficiles, parce que la plupart des gens ici sont très pauvres. »
Les  Camilliens sont aidés de nombreux bénévoles et employés, dont le responsable des relations publiques et du service de la communication du centre Stanislaw Cybulski, aveugle de naissance.
« C’est très important pour nous, catholiques, dit-il, en dépit du fait que nous sommes une minorité, de pouvoir accueillir dans notre  propre pays notre leader spirituel. » « C’est très important pour nous, poursuit Stanislaw, que le pape voie notre travail, qu’il l’apprécie peut-être, cela nous donnera de la motivation et de l’incitation à le poursuivre. »
Stanislaw confie que la visite du pape est aussi « un moyen de diversifier notre vie de tous les jours, de faire un peu de fête dans votre vie, de lui donner un peu de couleur ».
Traduction du russe par Marina Droujinina
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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