Pour la « Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition », célébrée le 23 août 2016, le pape François s’est élevé une nouvelle fois contre tous les esclavages modernes.
Le pape a en effet publié ce tweet, en milieu de journée : « La traite des êtres humains, des organes, le travail forcé, l’esclavagisme moderne et la prostitution sont des crimes contre l’humanité. »
Le pape argentin dénonce régulièrement l’esclavage moderne : dès son élection, il demanda à l’Académie pontificale des sciences de se pencher sur la question des trafics d’êtres humains. Un drame qu’il a souvent qualifié de « plaie dans le corps de l’humanité contemporaine, dans la chair du Christ ».
C’est sous son impulsion qu’est né le « Réseau de Liberté mondial » (Global Freedom Network, GFN), en mars 2014 au Vatican. Le 2 décembre de la même année, le pape et des représentants de confessions chrétiennes et des grandes religions (hindouisme, bouddhisme, islam, judaïsme) ont signé une Déclaration commune pour lutter contre ce fléau.
Récemment encore, le 12 août, le pape a rendu visite à d’anciennes victimes de prostitution et d’abus, leur demandant pardon pour toutes les violences infligées par des baptisés.
La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est commémorée chaque 23 août depuis 1998, en mémoire de la nuit du 22 au 23 août 1791, où eut lieu à Saint Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui joua un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. On estime qu’entre 20 et 30 millions de personnes vivent encore aujourd’hui en esclavage.
Le pape visite la communauté pape Jean XIII © L'Osservatore Romano
Abolition de la traite négrière: le pape s’élève contre l'esclavage moderne
« Des crimes contre l’humanité »