Cardinal Kurt Koch in Constantinopol (Photo: November 2012)

WIKIMEDIA COMMONS - Υπουργείο Εξωτερικών

Réfugiés: l’UE doit trouver "une solution commune", par le card. Koch

Mise en garde contre les « nouvelles montées d’antisémitisme »

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Face au drame des réfugiés, « il est très important que l’Union européenne travaille pour une solution commune », plaide le cardinal Kurt Koch, président de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme. Dans un entretien publié dans l’édition italienne de L’Osservatore Romano datée du 10 août 2016, il met en garde contre les « nouvelles montées d’antisémitisme ».
Une dizaine de jours après la visite de silence et de prière du pape François dans les camps nazis d’Auschwitz et Birkenau en Pologne, le cardinal suisse, qui faisait partie de la suite papale, évoque cet événement. Devant « l’horrible situation vécue par des millions d’hommes et de femmes durant la folie de ces années », il estime que « le silence est un message ».
Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens met en garde contre « les dangereuses nouvelles montées d’antisémitisme » : « Il ne faut pas oublier ce que le pape François continue à redire avec force, qu’il est impossible d’être chrétien et antisémite en même temps ». Et le cardinal d’assurer que « cette prise de position du pape est très importante aussi pour les juifs, qui considèrent que sa voix est particulièrement influente ».
Le cardinal Koch fait alors un parallèle avec la situation des migrants refoulés aux frontières de l’Europe : alors que « les réfugiés d’aujourd’hui trouvent les portes du Vieux continent fermées, il est très important que l’Union européenne travaille pour une solution commune ». Dans cette perspective, estime-t-il, Auschwitz-Birkenau et la « tragique situation des juifs » à cette époque peuvent « donner un grand message ».
Face au spectre du terrorisme, poursuit le cardinal, « il faut condamner fermement tous les violents, leurs idées et leurs actions, indépendamment de l’appartenance religieuse ». Car « quiconque use de violence au nom de Dieu commet un abus ». Et de rappeler les paroles du pape sur le vol Rome-Cracovie le 27 juillet dernier : la guerre actuelle n’est pas une guerre de religions car toutes les religions veulent la paix.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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