Une médiation du Vatican pour la situation du Venezuela est possible, a confirmé le pape François sur le vol Cracovie-Rome, dimanche 31 juillet 2016.
« Avec le Venezuela, j’ai eu il y a deux ans une rencontre avec le président Nicolas Maduro, très très positive. Ensuite il a demandé une audience l’année dernière : c’était un dimanche, le lendemain de mon retour de Sarajevo : mais il a ensuite annulé cette rencontre, parce qu’il avait une otite et ne pouvait pas venir. Après cela, j’ai laissé passer le temps et je lui ai écrit une lettre. Puis il y a eu des contacts pour une éventuelle rencontre », a rappelé le pape.
Quant à la médiation éventuelle il a ajouté: « Oui, avec les conditions que l’on met dans ces cas-là. Et en ce moment, on se demande, mais je ne suis pas certain et je ne peux pas assurer cela : est-ce clair ? Je n’en suis pas sûr ! Mais je crois que, dans le groupe de médiation, quelqu’un – et je ne sais pas si le gouvernement aussi, je n’en suis pas sûr – veut un représentant du Saint-Siège. C’était comme cela jusqu’au moment où j’ai quitté Rome. Mais les choses en sont là. Dans le groupe, il y a Zapatero d’Espagne, Torrijos et un autre, et on parlait d’un quatrième du Saint-Siège. Mais je ne suis pas sûr de cela… »
La médiation internationale prévoit en effet déjà la participation de José Luis Rodríguez Zapatero (Espagne), Leonel Fernández (République dominicaine) et Martín Torrijos (Panama).
En juillet, les évêques du Venezuela ont souhaité une sortie de crise « pacifique » et « constitutionnelle », ils ont protesté contre une « militarisation » du pays. Ils ont organisé des secours populaires dans le cadre de l’Année de la miséricorde et face à la crise économique profonde.
