La visite du pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan du 30 septembre au 2 octobre prochains est « importante », affirme Mgr Giuseppe Pasotto, administrateur apostolique du Caucase.
Il estime que le pape viendra « en messager de paix et de dialogue » dans les colonnes de l’agence catholique italienne SIR, mardi 12 avril.
« La visite du pape à ces terres est importante pour deux raisons, explique Mgr Pasotto. Premièrement, le pape se rend dans deux pays (l’Arménie et l’Azerbaïdjan) qui sont en conflit et tout le monde espère que la trêve, dans le Nagorny-Karabakh, tiendra. » Deuxièmement, poursuit-il, « le pape se rend dans une région, le Caucase, où les communautés catholiques ne sont pas nombreuses, mais ont une grande valeur parce qu’elles savent tisser des liens entre situations différentes, en suivant les indications que le pape donne depuis le début ».
« Il s’agit donc d’États vivant des situations complètement différentes, où les catholiques sont minoritaires, reprend Mgr Pasotto, et l’Église catholique vit donc au milieu d’autres confessions et religions qui sont majoritaires. »
L’Azerbaïdjan (visité par Jean-Paul II en 2002) est un pays à majorité musulmane : 62 % de chiites et 12 % de sunnites. Les orthodoxes liés au patriarcat de Moscou représentent 12 % des habitants. Les quelques 300-400 catholiques sont divisés en deux communautés : l’une formée d’étrangers qui travaillent dans le pays, et l’autre d’habitants locaux avec une forte présence de salésiens.
En Géorgie, pays à majorité orthodoxe, la présence catholique est plus consistante avec ses 50 000 fidèles.
Avec une traduction d’Océane Le Gall
Drapeau de l'Azerbaïdjan
L’«importante» visite du pape en Géorgie et en Azerbaïdjan
Des pays où les catholiques sont minoritaires