Osservatore Romano - Déjeuner avec des représentants de la communauté catholique indigène à San Cristobal (Chiapas, Mexique, 15 février 2016)

L’hommage du pape François à Mgr Ruiz, évêque historique du Chiapas

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Le père Lombardi a accompagné le pape à la cathédrale de San Cristobal

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Mgr Samuel Ruiz « a eu une grande importance pour ce diocèse », fait observer le père Federico Lombardi, après le passage, lundi 15 janvier 2015, dans la cathédrale de San Cristobal de Las Casas du pape François, qui a voulu se recueillir sur la tombe du défunt évêque.
Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège est en effet revenu pour la presse sur les étapes du voyage du pape dans l’Etat du Chiapas, au sud du Mexique, qui n’étaient pas transmises en direct.
Samuel Ruiz (1924-2011) a été évêque de San Cristobal pendant 40 ans. Surnommé « l’évêque des pauvres » ou « Tata », c’est-à-dire le « père de tous », Mgr Ruiz a été un ardent défenseur des droits des peuples indigènes et des plus démunis.
Lors de sa visite à la cathédrale de San Cristobal, où Samuel Ruiz est vénéré, le pape François, qui avait demandé à se recueillir sur sa tombe, s’y est arrêté, « brièvement, mais il s’est arrêté, pour prier », a précisé le porte-parole du pape.
C’est Mgr Ruiz qui a favorisé la présence active des diacres des communautés indigènes, a-t-il ajouté : elle « fait partie des différents aspects de la pastorale mise en place par l’évêque et qui, au-delà des retouches ou des améliorations, fonctionnent toujours »  et qui ont aujourd’hui « une grande importance dans la pastorale du diocèse ».
« La présence des diacres mariés et indigènes, qui ont une grande importance dans la pastorale du diocèse de San Cristobal de Las Casas, a été très significative, a-t-il précisé : ces diacres, qui sont accompagnés et formés par les prêtres, sont en effet vraiment des « protagonistes », qui animent la vie de la communauté, gardent la liturgie de la Parole, distribuent la communion… ».
Après ce temps de prière auoprès de l’évêque Ruiz, « François a poursuivi son itinéraire de consolation et de rencontre » dans la cathédrale, « où un millier de personnes étaient présentes dont de nombreux malades », a rapporté le père Lombardi.
Le déjeuner qui a suivi, a réuni autour du pape « huit personnes » de la communauté indigène, « représentant les différentes composantes de la communauté catholique du diocèse : un diacre et sa femme, mais aussi un prêtre, une religieuse, un jeune, un catéchiste… ». Un déjeuner placé sous le signe de la simplicité, a souligné le père Lombardi : « Le prêtre était quelqu’un de très simple, il était vêtu « à l’indigène » et n’avait aucune distinction cléricale particulière… Le pape s’est entretenu avec tous, la conversation s’est déroulée en toute simplicité ».
Le porte-parole a déploré la violence qui sévit au Mexique : « Nous savons que ces dernières années, 27 000 personnes ont disparu dans le pays. »

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Rédaction

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