« Le pape a un don, celui de manifester de la proximité et de la tendresse », affirme le père Lombardi, après la visite de François à l’hôpital pédiatrique « Federico Gomez » de Mexico, dimanche soir, 14 février.
Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège est en effet revenu pour la presse sur le programme du dimanche 14 février.
« Oui, le pape a vraiment un don, celui de manifester de la proximité et de la tendresse, et même physiquement, en embrassant, caressant… Il a un grand désir et une grande capacité à manifester et rendre proche l’amour du Seigneur, à travers l’amour vécu de la vie chrétienne, comme quelqu’un qui le reçoit et le communique aux autres », a-t-il observé.
Lors de sa visite à l’hôpital, le pape avait parlé de l’importance – à côté des soins et des médicaments – de la « thérapie de la tendresse » : « Parfois, une caresse aide tant à récupérer » ! avait-il lancé. Il avait également tenu à remercier les malades et le personnel « pour la tendresse que vous manifestez en me recevant et celle avec laquelle on vous soigne ici et on vous accompagne ».
Le père Lombardi a « trouvé particulièrement bien organisé l’accueil le long de la route » qui a conduit le pape de l’héliport jusqu’au centre d’Etudes d’Ecatepec, où a été célébrée la messe : « Un accueil extrêmement festif et bien préparé », avec « des chants », « des groupes », « des pancartes avec le drapeau du Mexique et les couleurs du Vatican », etc. « Un itinéraire de 9 km vraiment très agréable et enthousiasmant. »
Pour son porte-parole, le pape aura également été impressionné par ces « immenses étendues de maisons sans interruption » – qu’il a survolées en hélicoptère. « Comment annonce-t-on aujourd’hui la foi aux populations des mégapoles ? Quelle pastorale mettre en œuvre ?… Ce sont des problèmes que connaît personnellement l’ancien archevêque de Buenos Aires, une ville aussi grande que Mexico », a souligné le père Lombardi.
Pour la messe d’Ecatepec, le père Lombardi a fait remarquer que « selon son habitude, le Pape, dans son homélie, a été fidèle aux textes » : une homélie de premier dimanche de Carême « comme message de conversion », portant sur les trois formes de tentation expérimentées par le Christ : l’avoir, la vanité et le pouvoir.
« Les tentations du Christ sont vraiment une porte par laquelle entrer pour discerner, pour faire son propre examen de conscience et celui de la société », a suggéré le P. Lombardi.
