Pour le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil mondial des Églises (COE), la rencontre entre le pape François et le patriarche Cyrille est un « événement œcuménique d’une portée historique », dans une déclaration publiée dès vendredi, 12 février.
Le site du COE publie la Déclaration du pape et du patriarche et une vidéo de la signature.
Pour lui, il s’agit d’un « événement œcuménique d’une portée historique qui arrive à un moment plus opportun que jamais dans le contexte actuel de conflits et de crises qui sont la cause de tant de souffrances dans le monde ».
Il estime que c’est un grand pas pour réparer le schisme de 1054 : « Le Conseil célèbre cette rencontre importante comme un grand pas vers la réparation de la déchirure du schisme entre le christianisme oriental et le christianisme d’Occident. »
« L’ouverture du pape François au dialogue avec les responsables des Églises orthodoxes manifeste un engagement croissant pour l’unité des chrétiens, qui est un signe d’espérance », affirme le pasteur Tveit qui mentionne les conflits de Syrie et d’Ukraine, et les « souffrances intolérables » des populations déplacées.
Il en espère des fruits de paix : « Nous prions pour que cela puisse renforcer les faibles signes d’espérance de la fin du terrible conflit en Syrie et des souffrances du peuple syrien. »
Le pasteur Tveit souhaite que « la rencontre entre le pape François et le patriarche Cyrille puisse inspirer un engagement renouvelé et une action de la part des Églises, des sociétés, des gouvernements et de la communauté internationale pour accueillir l’étranger dans le besoin, résoudre les conflits et apporter à tous la paix, la justice, la dignité humaine et les droits ».
