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Un enfant palestinien sauvé par des médecins israéliens

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Quand la paix c’est sauver un enfant

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“Une information qui ne paraîtra dans aucun média européen”, annonce LPHInfo. Mais non, voilà un beau témoignage qui montre que la paix se gagne quand tout le monde se mobilise pour sauver les enfants. Même un seul enfant. Nous reprenons textuellement ce récit.
***
Muhamad Da’adoua, trois ans et demi, du village d’El-Khader au sud de Bethléem a eu la vie sauve grâce à une équipe de médecins de l’hôpital Hadassa Ein Karem.
Il y a deux mois, Yassin Da’adoua, le père du garçonnet préparait dans son jardin une confiture de raisins dans une énorme marmite de 60 litres. Un instant d’inattention, et le bambin tombait de tout son corps dans la marmite de confiture bouillante. Brûlé au troisième degré sur tout le corps, il fut transporté d’urgence à l’hôpital de Sichem, où les médecins annoncèrent aux parents qu’il n’y avait plus rien à faire et que l’enfant était perdu.
Les parents firent alors une demande pour le faire admettre dans un hôpital israélien. L’Administration civile et Tsahal donnèrent leur accord immédiat et l’enfant fut transporté dans une ambulance de Tsahal à l’hôpital Hadassa Ein Karem où l’attendait déjà une équipe prête à intervenir.
Deux mois plus tard et après cinq lourdes opérations, l’état de santé de Muhamad s’est stabilisé et il entame une longue période de guérison. Les médecins qui se sont occupés de lui, Dr Jacques Bar-On et Yonatan Ilya confient que ce fut extrêmement difficile car il ne restait presque plus de peau sur le corps de l’enfant qui puisse servir aux greffes nécessaires. Il a fallu utiliser des échantillons fournis par la Banque de la peau. Les médecins soulignent la difficulté du traitement car il fallait à chaque étape ne soigner qu’une partie du corps à la fois et tout faire pour qu’il n’y ait aucune infection qui aurait pu s’avérer fatale.
Dr Jacques Bar-On avoue que lorsque Muhamad est arrivé, ses chances de survie étaient effectivement proches de zéro. Ce n’est que parce que toutes les formalités et autorisations ont été réalisées en un temps record que les médecins ont réussi ce pari quasi-impossible.
Yassin, le père de l’enfant reconnaît que lui et son épouse avaient perdu tout espoir, mais qu’en voyant l’équipe médicale qui les attendait à Jérusalem ils se sont calmés et ont su que tout allait s’arranger.

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Rédaction

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