« Célébrer la Journée mondiale du malade 2016, c’est témoigner de la miséricorde de l’Église », a déclaré le père Pietro Felet.
Le secrétaire général de l’Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre sainte et référent local pour l’organisation de la XXIVe JMM 2016 (6-13 février) l’a présentée ce jeudi matin, 28 janvier, au Vatican.
C’est en effet à Nazareth (Galilée), en Israël, qui sera le lieu de la célébration principale de cette XXIVe Journée mondiale du Malade, le 11 février 2016, autrement dit la ville de la Sainte Famille et de la grotte de l’Annonciation, abritée par la grande basilique.
L’an prochain, la XXVe Journée mondiale pourrait avoir lieu à Lourdes, indique Mgr Zimowski.
Le thème de la Journée du Malade de cette année 2016: Se confier à Jésus miséricordieux comme Marie : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le (Jn 2,5) ». Un thème qui s’inscrit dans le contexte du Jubilé extraordinaire de la miséricorde.
Le message du pape pour cette XXIVe Journée mondiale du Malade a été présenté conjointement par Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la Pastorale de la santé, par Mgr Jean-Marie Mupendawatu, secrétaire de ce dicastère, par le père Augusto Chendi, sous-secrétaire, et par le père Pietro Felet.
Célébrer la JMM 2016 signifie « témoigner » des « soins » de l’Église « pour les blessures corporelles et spirituelles des êtres humains rejetés par notre société ou considérés comme un fardeau », a souligné le père Felet.
Les témoignages de la charité sont au centre de cet événement : « La semaine de la JMM est remplie de visites aux œuvres de charité et aux établissements de santé », a annoncé le père Felet: « L’Église catholique est présente dans treize hôpitaux appartenant à des institutions religieuses ou avec du personnel religieux, ainsi que dans huit foyers pour personnes âgées, et dans quatorze institutions pour enfants abandonnés, orphelins ou handicapés. Le Conseil pontifical et la délégation officielle du Saint-Siège, divisés en trois groupes, visent à exprimer la proximité et la préoccupation du Saint-Père, en visitant sept de ces institutions à Bethléem, six à Nazareth et trois à Haïfa.
L’Eucharistie sera « le centre » de la JMM: lors de cette célébration dans différents endroits de la Terre sainte, un des « mystères de la vie de Jésus » sera souligné en particulier : Jésus au milieu de son peuple (à Ramallah), Jésus est né pour nous (à Bethléem), Jésus est ressuscité pour nous (au Saint-Sépulcre, à Jérusalem), le drame de Jésus (à Gethsémani), Jésus à l’école de Marie (à Nazareth), Jésus annonce le royaume (Mont des Béatitudes).
Durant la semaine de la JMM, « l’onction des malades sera administrée trois fois et en trois endroits différents par les évêques catholiques des différents rites », a annoncé le père Felet: cette décision a été prise pour permettre aux chrétiens de la région qui ne peuvent pas venir à Nazareth le 11 février de participer à ce sacrement. Ainsi, « l’onction des malades sera administrée aux personnes âgées ou malades à Ramallah, pour les chrétiens vivant dans le nord de la Palestine, et à Bethléem pour ceux qui vivent dans le sud», a précisé le P. Felet.
Le mercredi des Cendres, le rite pénitentiel sera célébré à Gethsémani avant le passage par la porte de la miséricorde, « l’une des trois portes de la miséricorde ouvertes en Terre sainte (Nazareth, Bethléem, Gethsémani) ».
Chaque jour, matin et soir, la délégation du Saint-Siège s’unira à toute l’Église pour la prière des Laudes et des Vêpres, et le mercredi soir, elle « rejoindra la liturgie pénitentielle du mercredi du Carême de l’Église byzantine ».
Un symposium sur l’éthique chrétienne « La vie est sacrée, précieuse et inviolable » est aussi dans le programme de la JMM. Prévu pour le 8 février à Jérusalem, il abordera « les questions de fin de vie » et « la dignité de la personne porteuse de handicap ».
