Pour la troisième fois, le pape François met en jeu les cadeaux qu’il avait reçus, lors d’une loterie dont les bénéfices seront dédiés aux réfugiés et aux sans-abri.
Cette initiative promue par le Gouvernorat de la Cité du Vatican se terminera le 2 février 2016 par l’extraction des billets gagnants en présence d’une commission spéciale de contrôle, indique l’agence italienne SIR dans une dépêche de jeudi 17 décembre.
« En ce Noël de crise, non seulement économique, mais aussi du cœur et de l’âme, cette initiative devient une bonne occasion d’échanger de cadeaux symboliques, mais avec une réelle solidarité », explique Mgr Diego Ravelli, chef du bureau de l’Aumônerie apostolique.
Comme pour les autres éditions, cette fois, le pape a cédé quelque douze prix d’une certaine valeur – y compris une nouvelle voiture Lancia Ypsilon et une montre Rolex – et plus de trente prix de «consolation».
Les billets, au prix de 10 euros, sont en vente à la pharmacie du Vatican, au bureau de poste, au bureau philatélique et numismatique, ainsi que dans les Musées du Vatican.
« Acheter un billet ou faire un don, explique Mgr Ravelli, est un geste petit, mais concret pour faire circuler et pour partager l’amour reçu. À la chance de gagner un prix, qui est un don du pape, à son tour reçu et redonné, se joint la certitude de gagner le prix plus précieux… la joie de partager un peu d’amour. »
L’an dernier, le pape François a exprimé sa gratitude pour la participation et la générosité de tant de personnes. Cette année, précise le chef du bureau de l’Aumônerie apostolique, le pape désire que les bénéfices de la loterie aillent « en faveur des réfugiés et des sans-abri ».
« Tout le monde sait l’attention que le pape réserve à ces personnes en difficulté, continue Mgr Ravelli : dans le contexte de l’Année jubilaire et de la fête de Noël … cela peut être une occasion propice pour échanger de cadeaux symboliques qui portent en eux un geste actif de solidarité et de partage. »
C’est « un geste simple, symbolique, mais concret de la charité: il y a plus de charité dans une goutte de bonté que dans une mer … de bonnes intentions », conclut Mgr Diego Ravelli.