Mgr Auza lance un appel aux Nations unies pour la protection des droits humains fondamentaux dont la liberté de pensée et de religion.
L’Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, Mgr Bernardito Auza, est intervenu au cours des délibérations du Troisième Comité de la 70e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 30 octobre 2015, à New York, sur le point 72 (b,c) intitulé : « La promotion et la protection des droits humains ».
Le texte entier de l’intervention se trouve en anglais ici.
Mgr Auza a de nouveau lancé un appel aux Nations unies et à toutes les personnes de bonne volonté, afin qu’elles promeuvent et protègent les droits humains fondamentaux « à une époque où le respect de ceux-ci se détériore ».
Font partie des droits humains universels et fondamentaux les droits, a-t-il insisté, à la « liberté de pensée, de conscience et de religion », droits qui sont actuellement « piétinés par des acteurs non étatiques violents dont l’intention est de détruire les diversités religieuses, culturelles et ethniques ».
Dans sa déclaration, Mgr Bernardito Auza a cité d’une part la Déclaration universelle des droits de l’homme et d’autre part le discours du pape François du 25 septembre dernier, à l’ONU, affirmant que le fondement de tous les droits humains est le droit à la vie. Il a toutefois fait observer que ce droit à l’existence humaine est « contesté, ignoré et même méprisé » dans certains secteurs concernant l’enfant à naître, les personnes âgées, les personnes handicapées, les victimes de guerre et d’extrémisme violent, les migrants et les réfugiés, les femmes et les filles victimes de la traite, ainsi que les personnes extrêmement pauvres et les autres membres les plus vulnérables de notre société.
Le renouvellement d’un cadre des droits humains, a affirmé le représentant du Saint-Siège, exige une protection juridique et la promotion du droit à vivre de tous, ainsi qu’un système juridique et politique sain, capable de protéger l’environnement et de satisfaire les besoins essentiels des personnes.
Il a averti que les mécanismes internationaux des droits humains ne doivent pas minimiser les droits humains universels et fondamentaux pour promouvoir des droits récemment revendiqués.
© Avec une traduction de Constance Roques