« Pendant toute sa vie sacerdotale, épiscopale, comme cardinal et pape, le pape Jean-Paul II s’est occupé de la famille, de la pastorale familiale », a affirmé Mgr Henryk Hoser à Radio Vatican.
L’archevêque de Varsovie-Praga (la partie orientale de la capitale polonaise) a présidé la messe sur la tombe du saint pape Jean-Paul II, à Saint-Pierre, ce jeudi 22 octobre, le jour anniversaire de l’inauguration de son pontificat, le 22 octobre 1978.
A cette occasion, on peut d’ailleurs se rendre en pèlerinage virtuel sur la tombe de saint Jean-Paul II grâce à la webcam de la Cité du Vatican placée au-dessus de son tombeau, dans la basilique Saint-Pierre, et y déposer des intentions de prière. Il suffit de cliquer ici.
L’encyclique du pape Jean-Paul II Familiaris Consortio « est pour nous un manuel non seulement de la doctrine sur la famille, mais aussi un manuel pastoral qui se confirme dans la vie », a déclaré Mgr Hoser.
Le saint pape Jean-Paul II « était philosophe, il était anthropologue », a continué l’évêque polonais. Cette anthropologie que le pape avait définie « comme anthropologie intégrale » « englobe toutes les dimensions de l’être humain. Et non seulement dans sa statique, mais aussi dans sa dynamique ».
Mgr Hoser a évoqué le début du sacerdoce du pape Jean-Paul II : « Il a commencé à donner des cours à l’université catholique de Lublin, d’où est né le livre Amour et responsabilité. C’est un apport très important qui s’est développé après, lorsqu’il est devenu pape. »
En analysant le travail du synode et la présence symbolique de la figure du pape polonais, Mgr Hoser a dit qu’au début il avait eu « une impression double ». « Cela veut dire que d’abord le pape Jean-Paul II était très peu cité, même dans l’Instrumentum laboris qui cite le pape pour des raisons assez marginales ou secondaires. »
« J’ai eu l’impression qu’on avait mis entre parenthèses les trois papes successifs : Paul VI, Jean-Paul II et le pape Benoît XVI, a avoué l’évêque de Varsovie-Praga. Et vers la fin du synode, ces trois papes reviennent à l’attention de tout le synode et puis deviennent une référence. » Comme exemples de références, il a cité les deux encycliques Humanae Vitae et Familiaris Consortio et des « enseignements des catéchèses du mercredi de Jean-Paul II », de sa Lettre aux familles, ainsi que des réflexions du pape Benoît XVI sur « l’amour agapè ».