« La doctrine et la miséricorde vont ensemble », explique l’évêque auxiliaire de Chipata, en Zambie, Mgr Benjamin Phiri, au micro de Radio Vatican.
Il souligne les défis de la famille en Zambie : « Je peux dire que le plus grand problème vient de ces situations où les chrétiens ne peuvent pas avoir accès aux sacrements. Nos diocèses connaissent tant de difficultés au plan de la stabilité conjugale ou de la vie sacramentelle. Nous espérons trouver à ce synode des solutions, des réponses, qui fassent participer le plus de personnes possible à la vie de l’Eglise, même ceux qui sont dans des situations difficiles ou impossibles. »
Et de préciser : « Comme cela arrive souvent, les gens se marient mais peu de temps après se quittent et se remarient. Il y a des couples qui se sont séparés il y a 40 ans et maintenant se trouvent dans ces situations. Nous devons régulariser leur situation d’un point de vue sacramentel. »
Au synode, il espère trouver « des réponses justes sans enfreindre les normes qui règlent l’intégrité du mariage ».
« La doctrine et la miséricorde vont ensemble, insiste l’évêque. Je suis un canoniste et en droit canon nous parlons toujours d’équité canonique. Nous devons donc trouver une position équilibrée pour donner une solution. Notre travail consiste donc aussi à soigner ceux qui, pour des épisodes survenus dans leur vie, ne sont pas en pleine communion avec l’Eglise. »
Il souligne aussi que « la famille est le premier lieu de formation, surtout pour les prêtres et les religieux, car c’est là qu’ils apprennent à être chrétiens ».
© Traduction de Zenit, Océane Le Gall