Une famille de chrétiens de Syrie est accueillie au Vatican par la communauté de la paroisse Sainte-Anne, annonce l'aumônerie pontificale, dirigée par Mgr Konrad Krajewski.
Il s’agit d’une réponse concrète à l’appel du pape François qui a invité, le 6 septembre, chaque paroisse et communauté religieuse ou sanctuaire d’Europe à accueillir une famille de réfugiés.
Une famille de chrétiens de rite grec-melkite du Patriarcat d'Antioche a été prise en charge par les paroissiens de Sainte-Anne : les parents avec leurs deux enfants venus de Damas, le 6 septembre, sont installés dans un appartement non loin de la place Saint-Pierre.
Une demande d’asile a été présentée aux autorités italiennes. La famille sera prise en charge par la paroisse Sainte-Anne pendant les six premiers mois, car la loi italienne ne permet pas aux demandeurs d’asile de travailler.
Jusqu'à la décision des autorités sur le statut de réfugiés, « il est impossible de fournir d'autres informations concernant cette famille », indique l’aumônerie qui demande aux médias « de respecter » le « désir » de la famille syrienne « de ne pas être interrogée ».
En ce qui concerne la réception d’une seconde famille par l'autre paroisse du Vatican, « aucune nouvelle » ne sera donnée avant la « fin de l’exécution de toutes les exigences nécessaires », précise la même source.
Elle rappelle en outre que « depuis de nombreuses années, les papes, à travers l’aumônerie pontificale, ont contribué au paiement des frais pour la délivrance de permis de séjour aux réfugiés ».
En 2014, environ 50 000 euros ont été employés à cette fin grâce au Centre Astalli des Jésuites, qui se trouve près de l'église du Gesù.
Les organismes de bienfaisance, toujours au nom du pape, aident au quotidien les familles de réfugiés en leur fournissant les biens de première nécessité et en les accueillant dans des centres de Rome.
Depuis plusieurs jours, une clinique mobile moderne, offerte au pape, et jusqu'ici réservée uniquement aux événements présidés par lui, a été mise à la disposition de centres d’accueil des réfugiés ainsi que de ceux qui vivent dans « les abris de la périphérie de la ville de Rome ».
Les médecins, les infirmières sont des employés de l'État du Vatican, de l'université de Tor Vergata et des membres de l'institut de Médecine de solidarité.